Division des Employés de la régie des alcools

Le SEFPO et le canton de Hornepayne font équipe pour empêcher la privatisation du magasin local de la LCBO

Hornepayne – Le conseil municipal de Hornepayne, un canton situé au nord de Wawa, joint sa voix à celle du SEFPO pour exiger que la LCBO abandonne son plan irresponsable visant à privatiser la vente d’alcool dans la communauté.

« Je ne suis pas le moins du monde surpris par la réaction des résidents de Hornepayne qui sont exaspérés par ce plan scandaleux », a déclaré le président du SEFPO, Warren (Smokey) Thomas. « Fermer le vrai magasin de la LCBO dans la communauté pour le remplacer par un faux comptoir express de la LCBO, c’est comme emprunter un dollar, puis rembourser 50 cents. »

« Avec un vrai magasin de la LCBO, la communauté bénéficie de bons emplois et peut compter sur des professionnels hautement qualifiés pour veiller à garder l’alcool hors de la portée des enfants et des personnes en état d’ébriété », a déclaré le président Thomas.

« Je pense que la plupart des résidents de la région de Hornepayne savent aussi qu’en achetant à la LCBO, ils appuient les services publics essentiels tels que la santé et l’éducation au lieu de remplir les poches de quelques copains de Doug Ford. »

L’année dernière, une étude d’opinion publique réalisée par la firme de sondage Nik Nanos a montré que les Ontariens sont au moins 12 fois plus susceptibles de choisir une vraie succursale de la LCBO qu’un magasin privé pour garder l’alcool hors de la portée des mineurs.

Jennifer Van Zetten, membre du Conseil exécutif du SEFPO et présidente de la Division des employés de la Société des alcools (LBED), a ajouté que ce plan ferait du tort non seulement aux résidents de Hornepayne, mais également à tous les résidents de l’Ontario qui en paieront le prix au bout du compte.

« En tant qu’employée de la LCBO, je peux vous dire que nous sommes tous extrêmement fiers de travailler pour une organisation qui retourne tous ses bénéfices à la population de l’Ontario. C’est de l’argent que nous pouvons investir dans nos hôpitaux, nos routes et nos autres services publics », a indiqué Jennifer Van Zetten. « Dans ces faux “comptoirs express” qui ont été privatisés, le secteur privé prélève jusqu’à 10 pour cent des bénéfices. »

Tara Maszczakiewicz, qui est vice-présidente de la région du SEFPO où se trouve le canton de Hornepayne, a déclaré que la LCBO doit cesser de traiter les régions nordiques et rurales comme des communautés de deuxième classe.

« Ces dernières années, le SEFPO a lutté vigoureusement pour forcer la LCBO à annuler ses plans incohérents visant à fermer des magasins et à licencier du personnel dans un certain nombre de petites communautés aux quatre coins de la province », a déclaré Tara Maszczakiewicz. « Et la LCBO peut compter sur nous pour lutter avec toute notre énergie contre cette fermeture. »

Le SEFPO se bat contre l’expansion des ventes d’alcool dans le secteur privé à travers la province avec sa campagne « Gardons la publique » (www.keepitpublic.ca), qui encourage les gens à magasiner dans les vraies succursales de la LCBO.

Le président Thomas a ajouté que le SEFPO lutte également contre cette expansion par l’entremise de sa convention collective.

« C’est écrit en toutes lettres dans le contrat de travail : l’employeur ne peut pas fermer un vrai magasin de la LCBO pour le remplacer ensuite par un point de vente », a conclu Smokey Thomas. « L’employeur peut éviter de perdre cette bataille en faisant juste la bonne chose : garder un vrai magasin de la LCBO à Hornepayne. »

Renseignements :

Warren (Smokey) Thomas, président du SEFPO, 613-329-1931

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