SEFPO : Méfiez-vous du panthéon des mauvais patrons

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Toronto – Après avoir réussi à repousser plusieurs employeurs qui ont essayé de mettre à pied des travailleurs ou de réduire leurs avantages sociaux durant la crise de la COVID-19, le président du SEFPO, Warren (Smokey) Thomas, lance un avertissement à tous les employeurs : méfiez-vous du panthéon des mauvais patrons!

« Le SEFPO ne tolèrera pas que des mauvais patrons exigent que leurs travailleurs demandent la PCU », a déclaré le président Thomas, qui faisait référence à la prochaine Prestation canadienne d’urgence (PCU), l’aide financière d’urgence de 2 000 $ par mois, qui a été mise en place par le gouvernement fédéral. « Cette pandémie frappe durement les travailleurs de première ligne. Nos membres travaillent tous les jours au péril de leur santé et de celle de leurs familles pour dispenser des services essentiels.

« Chaque fois que nous constaterons qu’un mauvais employeur essaie de profiter d’eux, nous le couvrirons de honte en inscrivant son nom au “panthéon des mauvais patrons”. »

La semaine dernière, le SEFPO a contraint plusieurs employeurs à revenir sur des décisions qui auraient laissé des travailleurs vulnérables dans une situation encore plus précaire :

  • Nous avons contraint la Société canadienne du sang à annuler sa décision de ne pas fournir des masques de protection à l’ensemble de ses travailleurs.
  • Nous avons contraint la multinationale Honeywell à revenir sur son plan visant à mettre à pied des travailleurs en charge de la maintenance hospitalière.
  • Et rien qu’aujourd’hui, nous avons contraint l’Hôpital d’Ottawa à revenir sur sa décision de supprimer les congés de maladie payés à ses travailleurs à temps partiel et occasionnels.

« Il n’y a jamais de bon moment pour un mauvais patron, surtout au milieu d’une pandémie », a déclaré le premier vice-président/trésorier du SEFPO, Eduardo (Eddy) Almeida. « En tant que trésorier, je sais comment lire un bilan financier. Et cela signifie que je sais que peu d’employeurs du secteur public sont confrontés à un quelconque déficit financier à cause de la COVID-19 – ils sont entièrement financés. » 

« Ils n’ont aucune raison de mettre à pied des employés ni de couper leurs avantages sociaux. Et ils n’ont aucune excuse de faire payer leurs coûts par les contribuables en disant à leurs travailleurs de faire une demande pour toucher l’aide financière d’urgence du fédéral à venir – la PCU. Nous ne tolérerons rien de tout cela. »

Renseignements : Warren (Smokey) Thomas, président du SEFPO, 613 329-1931

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