TORONTO – Suite à l’arrêt des pourparlers avec le gouvernement de Madame Wynne, le syndicat représentant 6 000 travailleurs correctionnels dans la province a déposé une demande de rapport recommandant de ne pas instituer de commission de conciliation afin de pouvoir fixer un délai de grève ou de lockout légal.
« Les Services correctionnels sont en pleine crise », a dit le président du SEFPO, Warren (Smokey) Thomas. « Nos prisons sont surpeuplées, manquent de personnel et la violence ne fait qu’augmenter. Nos agents de probation et de libération conditionnelle ont la plus haute charge professionnelle qui soit dans le pays. Mais au lieu de se dépêcher d’embaucher plus de personnel, de réduire le surpeuplement et d’améliorer les soins de santé mentale pour les détenus, ce gouvernement ajoute quelque 6 000 $ aux chèques de paie des gestionnaires. »
« C’est une provocation manifeste, qui ne fera que de déstabiliser une situation déjà tendue », a‑t-il ajouté. « Le gouvernement joue à un jeu dangereux, sans égard à la sécurité des personnes concernées. »
Le syndicat a déposé aujourd’hui un rapport recommandant de ne pas instituer de commission de conciliation auprès du ministère du Travail, signalant l’échec des pourparlers, juste quelques heures avant une réunion avec des représentants du gouvernement. La réunion était la première après que 67 pour cent des travailleurs correctionnels aient voté, la semaine dernière, pour rejeter un accord de principe préalable.
En vertu de la loi provinciale, le délai de grève ou de lockout légal pourrait arriver aussi tôt que début janvier.
« Hier soir, j’ai rencontré les 100 principaux dirigeants de notre Division des Services correctionnels », a mentionné Monsieur Thomas. « Les membres du SEFPO qui travaillent dans les Services correctionnels sont fatigués de se laisser intimider par un employeur arrogant, et ils sont prêts à lui faire front. »
Pour plus d'information :
Warren (Smokey) Thomas
(613) 329-1931
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