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Le SEFPO publie la déclaration suivante à la suite des nouveaux développements au sujet du communiqué de presse du 2 avril 2020 : « La suppression des congés de maladie à l’Hôpital d’Ottawa est une honte, dit le SEFPO »

Toronto – L’Hôpital d’Ottawa a reconsidéré sa gestion des congés de maladie. À la suite de discussions avec le président de la section locale d’Ottawa et du SEFPO, l’hôpital a décidé de revenir sur sa précédente décision dans laquelle il demandait au personnel de présenter une demande auprès de l’Assurance-emploi (AE) pour toucher la Prestation canadienne d’urgence (PCU).

Le SEFPO se réjouit que l’hôpital, un chef de file de l’industrie, soit revenu sur sa précédente décision.

Renseignements : Warren (Smokey) Thomas 613-329-1931

La suppression des congés de maladie à l’Hôpital d’Ottawa est une honte, dit le SEFPO

Toronto – Le président du SEFPO, Warren (Smokey) Thomas, dit qu’il est inadmissible que l’Hôpital d’Ottawa ait supprimé les congés de maladie payés du personnel à temps partiel et occasionnel en pleine crise de COVID-19.

« C’est le genre de chose qui pourrait figurer dans les histoires incroyables de Ripley, “croyez-le ou non” », a déclaré le président Thomas. « Durant la plus grave crise sanitaire de notre époque, un hôpital supprime les congés de maladie payés à certains de nos héros de première ligne. Une décision prise à un hôpital où son président-directeur général, le Dr Jack Kitts, empoche un salaire de 621 000 $. »

Le président Thomas demande à la ministre de la Santé, Christine Elliott, d’intervenir et d’ordonner à la direction de l’hôpital d’annuler sa décision cruelle.

« Les travailleurs de l’hôpital mettent leur vie et leur santé en péril à cause de la COVID-19, puis s’ils tombent malades, ils n’auront pas droit aux congés de maladie payés? C’est honteux et inacceptable », a ajouté le président Thomas.

À compter du 6 avril, ces travailleurs n’auront plus droit au régime de congés de maladie payés dont ils bénéficiaient auparavant. On leur a dit de faire une demande pour toucher la Prestation canadienne d’urgence (PCU) afin d’obtenir de l’aide.

Le premier vice-président/trésorier du SEFPO, Eduardo (Eddy) Almeida, dit que les employés à temps partiel et occasionnels méritent d’être traités comme tout le monde.

« C’est tellement irrespectueux que je ne peux pas en croire mes oreilles », a déclaré le premier vice-président/trésorier Almeida. « Pouvez-vous imaginer travailler à un endroit où l’employeur, qui sait que vous êtes exposé sur la ligne de front d’une crise sanitaire, ne témoigne que de l’indifférence pour vos efforts ou votre santé? »

Le président Thomas exhorte la ministre Elliott à agir immédiatement si l’hôpital n’annule pas sa décision aujourd’hui.