Le Congrès du SEFPO braque les projecteurs sur la privatisation

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Toronto – La lutte contre la privatisation tiendra la vedette du Congrès 2016 du Syndicat des employés de la fonction publique de l'Ontario (SEFPO), qui accueille cette année quelque 2 000 délégués, suppléants, observateurs et hôtes. La rencontre aura lieu au Palais des congrès du Toronto métropolitain, du 14 au 16 avril.

Le président du SEFPO, Warren (Smokey) Thomas, a dit qu’il se réjouissait de passer du temps avec les plus militants de ses 130 000 membres du secteur public.

« J’aime le Congrès », a-t-il dit. « C’est électrisant. C'est l’occasion de rencontrer des gens incroyablement dévoués, qui font un travail exceptionnel dans leurs sections locales et dans leurs communautés. »

« C'est l’occasion rêvée de voir où les membres en sont et de découvrir ce qui se passe dans leur région de la province et ce qu’ils ont à l’esprit. Je me réjouis vraiment. »

Monsieur Thomas a dit que le SEFPO, à titre de syndicat du secteur public, ne pouvait se permettre d’ignorer la menace qui flotte au-dessus des services publics et des emplois, posée par un gouvernement obsédé de la sous-traitance de nos services publics et de la vente de biens publics comme Hydro Ontario.

« La privatisation est une question de fric, de l’argent qui sort de nos poches pour aller dans les poches des riches – de l'argent public transférés à des intérêts privés », a encore dit Monsieur Thomas. « Ce n’est qu’en mobilisant nos membres et en engageant le public que nous parviendrons à protéger les services publics de haute qualité qui sont à la base du succès de l’Ontario. »

Mais la lutte contre la privatisation n’est qu'une des batailles que mène le SEFPO, a-t-il encore dit.

« Nous nous battons pour des services publics solides, nous nous battons pour des milieux de travail sûr, nous nous battons pour une société plus équitable et nous nous battons pour organiser de nouveaux membres. »

« Nous nous battons aussi pour refermer l’écart salarial entre les sexes. Pour les libéraux de Madame Wynne, la privatisation est le jeu le plus gros et le plus rentable en ville. Mais c’est un jeu truqué, au détriment des travailleurs, et plus particulièrement des femmes dans le secteur public. Nous allons l’abolir.

« Attendez de nous voir sortir du congrès », a conclu Monsieur Thomas. « Je suis avec ce syndicat depuis les années 1970 et nous n’avons jamais été aussi actifs et aussi efficaces sur autant de fronts. »

« Ça va bouger! »

Pour plus d'information :

Timothy Humphries, agent des communications intérimaire, SEFPO, 416-432-6907
Christina Mitonidis, agente des communications intérimaire, SEFPO, 416-807-2427

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