Toronto – Le président du SEFPO, Warren (Smokey) Thomas, demande le renvoi immédiat du vice-président de la LCBO, Quinto Annibale, maintenant que ce dernier a été relié à la campagne publicitaire anonyme et financée coûteusement pour dénigrer les travailleurs de l’éducation parce qu’ils exercent leurs droits constitutionnels.
« Le lien de M. Annibale avec cette obscure campagne de dénigrement des travailleurs soulève de sérieuses questions en ce qui concerne son jugement, sa compétence et son intégrité », a déclaré le président Thomas. « La LCBO est l’une des plus importantes sociétés d’État de la province, et les Ontariens et Ontariennes méritent d’avoir l’assurance qu’elle est dirigée par des professionnels de bonne foi, et non pas par des individus pernicieux qui orchestrent des campagnes anonymes pour dénigrer les personnes qui exercent leurs droits.
« Le Commissaire à l’intégrité doit enquêter sur ce point et M. Annibale doit partir jusqu’à la fin de l’enquête. »
Ceux qui se cachent derrière cette campagne, sous le nom de « Vaughan Working Families », ont acheté pour un montant estimatif de 200 000 dollars de publicités dans les journaux et médias sociaux pour dénigrer les travailleurs de l’éducation et leurs syndicats parce qu’ils négocient un nombre raisonnable d’élèves par classe et des conditions de travail décentes.
« C’est difficile de tomber plus bas que ça », a dit Eduardo (Eddy) Almeida, premier vice-président/trésorier du SEFPO. « Un avocat fortuné obtient une nomination politique lucrative de la part du gouvernement. Et puis il se fait passer pour un groupe de familles de la classe ouvrière et dépense des centaines de milliers de dollars pour attaquer les familles de la classe ouvrière. »
« D’où vient l’argent? Quelqu’un au gouvernement le sait-il? », a demandé Eddy Almeida. « Monsieur Ford avait promis de faire les choses différemment, mais il trahie encore une fois une de ses promesses. »
Le président Thomas a souligné le fait que les plus de 8 000 membres du SEFPO qui travaillent à la LCBO préparent leur prochaine ronde de négociation.
« Comment peuvent-ils faire confiance à la LCBO et croire qu’elle négociera de bonne foi quand son vice-président est impliqué dans un tel scandale? », a demandé le président Thomas. « Comment peuvent-ils lui faire confiance et croire qu’il ne dépensera pas une fortune dans des annonces anonymes qui s’attaquent à eux parce qu’ils font valoir leurs droits à la table de négociation? »
Renseignements :
Warren (Smokey) Thomas, président du SEFPO, 613-329-1931