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Des membres du SEFPO se joignent au rassemblement de la Journée de l'égalité salariale

Equite salariale maintenant - Apres 30 ans, on attend toujours. SEFPO
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Toronto – Les membres du Syndicat des employés de la fonction publique de l’Ontario (SEFPO) qui travaillent dans le secteur des services aux personnes atteintes d'un handicap de développement en Ontario seront à Toronto cet après-midi pour se joindre à la Coalition d'équité salariale (Equal Pay Coalition) dans le cadre de son rassemblement de la Journée de l'égalité salariale.

« Nous ne pouvons pas briser le plafond de verre en agissant seule », a déclaré Sara Labelle, vice-présidente de la région 3 du SEFPO et dirigeante à l’échelon le plus élevé de la hiérarchie du syndicat. «C'est toutes ensemble que nous y parviendrons. C'est pourquoi les femmes du SEFPO seront au rendez-vous en grand nombre cet après-midi. »

L’écart salarial entre les sexes pour ce qui est des travailleurs à temps plein à l’année en Ontario tourne encore autour des 26 pour cent, et l’écart est encore plus grand pour les femmes racialisées, autochtones, immigrantes, âgées ou handicapées, ou qui forment une minorité sexuelle. La Journée de l'égalité salariale tombe sur le 11 avril cette année parce que la femme moyenne qui a commencé à travailler le 1er janvier 2016 a dû travailler jusqu’à aujourd’hui pour gagner ce qu’un homme moyen a gagné en 2016.

Conjointement avec la Journée de l'égalité salariale, le secteur des services aux personnes atteintes d'un handicap de développement du SEFPO organise une journée de lobbying à Queen’s Park aujourd’hui même. Dans le cadre de la campagne du SEFPO pour l’équité salariale partout dans le secteur, les membres s'adresseront au ministre du Travail, Kevin Flynn, à la ministre de la Condition féminine, Indira Naidoo-Harris, ainsi qu’à d’autres députés provinciaux pour demander à la province d’intervenir là où les employeurs ne se conforment pas à la loi sur l'équité salariale.

« Cela fait trente ans que l’équité salariale est devenue obligatoire dans cette province », a déclaré Erin Smith-Rice, présidente du secteur des Services aux personnes atteintes d'un handicap de développement du SEFPO. « Et pourtant, nous avons des membres partout à travers la province qui n’ont toujours pas reçu ce qu’on leur doit. Et à certains, on doit des milliers de dollars!

« Il est temps que ce gouvernement commence à financer et faire respecter la Loi sur l’équité salariale en Ontario. »

« C'est un véritable problème lorsqu’après que les employeurs aient ignoré la Loi sur l’équité salariale pendant des années les femmes doivent encore négocier à la table des droits qui leur appartiennent déjà », a déclaré le président du SEFPO, Warren (Smokey) Thomas. « De nombreux facteurs expliquent l’écart salarial entre les sexes, le fait que des employeurs ne respectent pas la loi en est un qui est énorme. »

« Et quand ces employeurs sont financés par la province, et bien, nous savons où se trouve une partie du problème. La première ministre Wynne dit qu’elle veut refermer l’écart. Elle doit le prouver maintenant. Mon syndicat ne lâchera pas prise avant qu’elle le fasse. »

Le SEFPO a récemment lancé une pétition demandant à la première ministre de respecter la Loi sur l'équité salariale. Le syndicat représente 130 000 travailleurs en Ontario, dont deux tiers sont des femmes.

Pour plus d’information : Warren (Smokey) Thomas 613-329-1931; Sara Labelle, 905-914-4037; Erin Smith-Rice, 807-627-8709