Un défi sur le plan de l’équité salariale relevé par le Syndicat des employés de la fonction publique (SEFPO) a entraîné des versements importants à quelque 180 des travailleurs les moins bien rémunérés de Santé publique Ontario.
Le président du SEFPO, Warren (Smokey) Thomas, a mentionné que c’était une victoire importante visant à combler l’écart salarial entre les sexes. « Nous avons mis de l’argent dans les poches de travailleuses parmi les moins bien payées de Santé publique Ontario, et c’est exactement ce que les négociations sur l’équité salariale sont sensées faire, remédier au déséquilibre et faire en sorte que tous les travailleurs soient rémunérés de façon équitable. »
C’est triste que des femmes continuent d’être moins bien payées que les hommes lorsqu’elles font un travail comparable. Les données du recensement ont démontré qu’en 2015, les femmes gagnaient moins que les hommes à tous les niveaux d’éducation, dans toutes les provinces et dans tous les territoires, sauf au Nunavut.
L’objet de la législation sur l’équité salariale est d’améliorer l’équité salariale pour les travailleuses. On le fait en identifiant les comparateurs masculins aux emplois de leurs homologues féminins, puis en négociant avec l’employeur une rémunération équitable.
Le SEFPO s’est présenté devant la Commission de l’équité salariale en 2016 et a réussi à contester le programme d’équité salariale créé par Santé publique Ontario. Le syndicat s’est battu pour pouvoir s’asseoir à la table et a réussi à négocier les révisions incluses dans une nouvelle entente sur l’équité salariale signée le 26 mars dernier. Les emplois améliorés par cette entente incluent les catégories d’emplois à prédominance féminine parmi les moins bien payés.
Le président Thomas a remercié l’équipe du syndicat pour leurs efforts et leur dévouement tout au long du processus. « Je veux tout particulièrement reconnaître l’équipe de l’équité salariale du syndicat, au cœur du succès de cette entente. »
Monsieur Thomas a insisté pour dire que le syndicat demeure inébranlable dans sa détermination à évaluer l’équité salariale partout où travaillent les membres du SEFPO. « Nous continuerons de négocier et d’appliquer les programmes d’équité salariale, de façon que les femmes qui travaillent en Ontario soient rémunérées de façon juste. C’est la bonne chose à faire. »
Pour plus d’information :
Warren (Smokey) Thomas, président du SEFPO 613-329-1931