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Le président du SEFPO : Les liens noués avec EY se traduiront par une version provinciale du scandale SNC-Lavalin au fédéral

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Toronto – Le président du SEFPO, Warren (Smokey) Thomas, alerte les Ontariens et leur demande de ne pas se laisser berner par l’annonce du gouvernement Ford, mercredi, d’une réduction du déficit.

« L’annonce faite aujourd’hui n’est rien d’autre qu’une tentative infructueuse d’autopromotion honteuse », a déclaré M. Thomas. 

« Doug Ford s’attribue le mérite de la hausse des emplois, survenue avant même qu’il soit élu. Il s’attribue le mérite de la baisse du prix de l’essence, un phénomène qui n’a rien à voir avec les politiques de son gouvernement. Et maintenant, il s’attribue le mérite d’un déficit diminué, dû à des années de bonne santé économique en Ontario. Il est intéressant de constater que les nouveaux chiffres sont très semblables aux anciens chiffres révélés par la vérificatrice générale.

« La vérité est que l’Ontario est plus riche que jamais », a ajouté M. Thomas. « Le déficit lui-même n’est pas le problème. Le problème, c’est que M. Ford transfère de plus en plus de nos richesses dans les poches de ses amis et donateurs du secteur privé. »

Tandis que les riches s’enrichissent, la vie devient plus dure et plus chère pour le peuple et les travailleurs de l’Ontario.

« Au centre de chaque annonce de ce gouvernement se trouve un choix de politique extrêmement dangereux, la privatisation », a encore dit M. Thomas. « Et cette fois-ci n’est pas différente de la précédente. Après l’annonce de la réduction du déficit, les Conservateurs de Ford ont annoncé un gel interministériel des dépenses et l’embauche d’un initié de l’industrie de la privatisation… au prix de 2 500 $ par jour. »

L’initié, c’est Charles-Antoine St-Jean, un homme qui a consacré une bonne partie de sa carrière au sein de la société financière du secteur privé Ernst & Young (EY), spécialisée dans la privatisation et la vente des services et biens publics. Cette firme, c’est la même qui avait fourni la première vérification, qui n’était pas vraiment une vérification, tôt dans le mandat de M. Ford.

Eduardo (Eddy) Almeida, premier vice-président/trésorier du SEFPO, a souligné l’ironie. 

« Ce gouvernement est si déterminé à tout privatiser qu’il privatise même son propre travail ministériel », a déclaré M. Almeida. « C’est comme une mauvaise plaisanterie, sauf qu’elle est aux dépens du peuple de l’Ontario. »

Monsieur Thomas a encouragé les députés d’arrière-ban de M. Ford à s’occuper du premier ministre avant qu’ils ne descendent tous en flammes.

« Regardez ce qui se passe avec les Libéraux du fédéral, qui paient le prix de leurs liens chaleureux et corrompus dans le P3 avec SNC-Lavalin », a déclaré M. Thomas. « Les Conservateurs de la province finiront par payer le même prix s’ils ne s’éloignent pas de tous les revendeurs de privatisation de la firme EY. »

Pour plus d’information : Warren (Smokey) Thomas 613-329-1931

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