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C’est dans le campus Waterfront du Collège George Brown que le président du SEFPO, Warren (Smokey) Thomas, a lancé la campagne de syndicalisation de milliers de membres du personnel de soutien à temps partiel des 24 collèges de la province.
« Nous parlons ici des collèges communautaires, et leurs travailleurs à temps partiel souffrent », a déclaré Thomas. « En adhérant au SEFPO, ils peuvent enfin faire des plans et aller travailler sans se faire trop de soucis, sachant que s’ils sont traités injustement, leur syndicat est là pour les protéger. Les travailleurs à temps partiel sont clairement désavantagés, et il est grand temps qu’ils obtiennent leur juste part. »
Marilou Martin, présidente de l’Exécutif divisionnaire du personnel de soutien a parlé du sort difficile du personnel à temps partiel. « Les médias ont beaucoup parlé dernièrement de la situation épouvantable des Ontariens ayant des emplois précaires. Les travailleurs à temps partiel des collèges n’ont aucun jour de congé de maladie payé, pas de vacances payées, pas d’assurance-médicaments et aucune sécurité d’emploi. Le système profite de manière flagrante des travailleurs à temps partiel. »
Michelle Hahn, ancienne travailleuse à temps partiel aujourd’hui à temps plein, est d’accord. « En tant que travailleuse à temps partiel, je n’avais aucune protection, aucun droit et pas de voix au chapitre. J’avais l’impression de ne pas compter, que j’étais aisément remplaçable et qu’en bout de ligne, je n’étais pas très importante dans mon lieu de travail. »
Le gouvernement de l’Ontario avait autrefois interdit aux travailleurs à temps partiel des collèges de s’organiser, et cette interdiction est restée en vigueur jusqu’à ce que la Cour suprême la juge illégale, en 2007. Les libéraux de McGuinty ont adopté le projet de loi 90, qui permettait aux travailleurs à temps partiel des collèges d’adhérer à un syndicat et au SEFPO de lancer sa première campagne. Toutefois, avant même que les votes ne puissent être comptés, les libéraux avaient dépensé des millions de dollars du contribuable pour empêcher le dépouillement du scrutin.
« Nous avions signé plus de 10 000 cartes syndicales », se souvient Thomas, « mais le gouvernement nous a jeté en pleine face tous les moyens juridiques à sa disposition. Depuis lors, des milliers de travailleurs à temps partiel ont demandé au SEFPO d’organiser une autre campagne. Mais cette fois-ci, les astuces juridiques coûteux des libéraux n’arrêteront pas ces travailleurs vulnérables.
Le président du SEFPO a également fait remarquer que l’organisation des travailleurs à temps partiel se révélera avantageuse non seulement pour les travailleurs à temps partiel, mais aussi pour les étudiants et le réseau des collèges de l’Ontario.
« C’est dans l’intérêt d’une éducation de qualité d’avoir une main-d’œuvre stable, et nous sommes résolus à apporter une certaine stabilité aux travailleurs à temps partiel des collèges », a ajouté Thomas. « Les travailleurs de soutien à temps partiel des collèges méritent qu’on leur rende justice – et nous réussirons. »
Pour plus d'information :
Timothy Humphries
Agent des communications, SEFPO
416-443-8888, poste 8775