En 2013, l’Assemblée générale des Nations Unies désignait officiellement le 30 juillet Journée mondiale de la lutte contre la traite des êtres humains afin de sensibiliser les gens sur le traffic d’êtres humains et de promouvoir et protéger les droits des victimes.
Tandis qu’on reconnaît la traite des personnes comme un problème mondial, c’est un problème qui nous concerne nous aussi, ici en Ontario. L’Ontario demeure un centre majeur de traffic humain au Canada, tant pour l’exploitation sexuelle que pour le travail forcé. Tout récemment, quatre résidents de Barrie étaient portés en accusation dans le cadre d’une enquête sur la traite de 43 personnes.
Même si le traffic des êtres humains est peu médiatisé, c’est un crime qui affecte de façon disproportionnée les femmes et les filles. Selon les Nations Unies, la vaste majorité des victimes de traffic pour exploitation sexuelle et 35 pour cent de celles qui sont traffiquées pour du travail forcé sont des femmes.
« Nous devons briser le cycle de la violence faite aux femmes et aux filles », a déclaré le président du SEFPO, Warren (Smokey) Thomas. « Le traffic des êtres humains est une véritable menace, et ça se passe dans nos propres communautés. »
« Pour mettre fin au traffic des êtres humaines, nous devons accepter d’en parler ouvertement et honnêtement », a ajouté M. Thomas. « C’est une question fondamentale de droits humains et il faut que nous y prêtions attention et que nous agissions. »
Cette année, l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) demande à la communauté mondiale d’exiger des gouvernements qu’ils passent à l’action dans l’intérêt des victimes de la traite.
« Syndicat prônant la justice sociale, le SEFPO poursuit la lutte visant à mettre fin à la violence et à l’exploitation sous toutes ses formes », a déclaré Eduardo (Eddy) Almeida, premier vice-président/trésorier du SEFPO. « Nos gouvernements doivent en faire bien plus, et c’est pourquoi le SEFPO appuie l’appel à l’action 2019 de l’ONUDC. »