Dans un moment historique pour l’OPSEU/SEFPO et le mouvement syndical en général, un amendement constitutionnel a été adopté le samedi 22 avril dernier lors du Congrès de l’OPSEU/SEFPO, aboutissant à l’ajout de sept sièges de représentation des groupes visés par l’équité au Conseil exécutif du syndicat.
Cet amendement constitutionnel est issu d’années de travail acharné et de la compréhension que l’équité doit être au centre de notre organisation. Il s’agit d’un pas en avant significatif vers la représentation cruciale des voix de l’ensemble des membres, ainsi que vers la construction d’un mouvement syndical puissant, qui gagne pour les travailleurs.
L’approbation des deux tiers des délégués votants était nécessaire pour l’adoption de ce changement constitutionnel au Congrès, l’organe directeur suprême du syndicat. Après une première motion rejetée, les participants au Congrès de l’OPSEU/SEFPO ont poursuivi une discussion enflammée et émouvante dans la salle du Congrès.
Les membres de l’OPSEU/SEFPO, dont bon nombre venus au micro pour la première fois, ont courageusement partagé leurs expériences personnelles en tant que membres de groupes minoritaires et marginalisés. Le débat, un processus nécessaire mais difficile, a finalement mis en évidence l’impact transformateur que les sièges d’équité auraient au Conseil exécutif de l’OPSEU/SEFPO pour la pleine représentation des membres du syndicat.
Peu avant la fin du Congrès, la motion concernant les sièges d’équité a été réintroduite et adoptée.
Suite au changement constitutionnel, on créera un Comité d’équité du Conseil, duquel sept représentants seront élus pour se joindre au Conseil exécutif de l’OPSEU/SEFPO.
« Les sièges de l’équité élargissent notre Conseil de manière positive parce qu’ils nous permettent de faire entendre plus de voix et de faire en sorte que les comités visés par l’équité sont reflétés au sein du Conseil. Le Conseil bénéficiera ainsi de vécus et de perspectives réels. Et je comprends qu’il est difficile de s’adapter à de tels changements de gouvernance, mais aucun système de gouvernance n’est parfait. Ce que nous pouvons faire aujourd’hui, c’est renforcer ce système. »
JP Hornick, présidente de l’OPSEU/SEFPO
« Nous nous sommes si souvent alliés à d’autres groupes, mais c’est très différent lorsqu’il s’agit de s’engager et de vraiment passer à l’action. Nous examinons les choses et nous disons que ce n’est pas la façon dont nous avons fait les choses jusqu’à maintenant ou nous nous demandons comment les choses vont fonctionner… C’est une de ces situations où nous devons sortir de notre zone de confort et songer différemment pour faire la bonne chose. Et à mon avis, c’est ce qu’a fait le Congrès. »
Laurie Nancekivell, première vice-présidente/trésorière de l’OPSEU/SEFPO