L’OPSEU/SEFPO dépose une plainte pour pratique déloyale de travail contre les Services à la famille et à l’enfance du Comté de Renfrew

L’OPSEU/SEFPO a déposé une plainte pour pratique déloyale de travail contre les Services à la famille et à l’enfance du Comté de Renfrew à la suite du ciblage et de la suspension injustes de neuf employées de l’agence.

Ces membres de la section locale 459 de l’OPSEU/SEFPO viennent en aide aux enfants et aux familles de la région, prodiguent des conseils aux élèves, assurent la liaison avec la Police provinciale de l’Ontario et dispensent des services de protection de l’enfance.

L’an dernier, ces neuf employées de l’agence, dont huit sont des dirigeantes et des militantes syndicales, ont été ciblées lors d’une vérification interne de la conformité aux politiques en milieu de travail. Cette vérification concernait seulement 12 membres du personnel de l’agence, et non pas l’ensemble du personnel. Les huit membres de la section locale 459 de l’OPSEU/SEFPO, qui ont été ciblées et ont fait l’objet d’une suspension, avaient participé au succès d’une campagne qui avait évité la mise à pied de 14 membres du personnel au printemps 2022.

« Les membres de l’OPSEU/SEFPO, qui travaillent pour les Services à la famille et à l’enfance du Comté de Renfrew, soutiennent et protègent les enfants et les familles et apportent un soutien inestimable à leur communauté. Au lieu d’user de représailles et d’intimider son personnel, l’employeur devrait s’attacher à renforcer les services qu’il dispense dans le Comté de Renfrew », a déclaré JP Hornick, la présidente de l’OPSEU/SEFPO.

La sévérité des suspensions sans salaire varie de cinq à 50 jours par travailleuse, ce qui représente un total de 185 jours de suspension. Ce n’est pas la première fois que l’employeur se livre à des tactiques antisyndicales depuis la campagne de lutte contre les mises à pied; la direction avait déjà incité les travailleuses et travailleurs à ne pas soutenir le syndicat lors des réunions précédentes.

« Les mesures disciplinaires prises par cet employeur sont beaucoup trop sévères par rapport aux infractions qu’il prétend que ces travailleuses ont commises », a déclaré Laurie Nancekivell, première vice-présidente/trésorière de l’OPSEU/SEFPO. « Des suspensions sans salaire jusqu’à 50 jours, au milieu d’une crise du coût de la vie, sont non seulement sévères, mais également cruelles pour les travailleuses et leurs familles. L’OPSEU/SEFPO est aux côtés des membres de la section locale 459 et nous nous battrons pour veiller à ce qu’elles soient traitées équitablement. »

Les membres de la section locale 459 de l’OPSEU/SEFPO ont organisé un piquet d’information au début du mois, le 13 janvier, pour afficher leur solidarité avec leurs collègues suspendues et dénoncer les actions de l’employeur.

« Nos membres travaillent sans relâche pour venir en aide aux familles et enfants du Comté de Renfrew. Elles et ils méritent d’être reconnus pour cela – et non pas d’être injustement ciblés et suspendus lorsqu’il y a une pénurie de personnel et de lourdes charges de travail », a déclaré Chrisy Tremblay, présidente du Secteur des sociétés d’aide à l’enfance de l’OPSEU/SEFPO. « L’antisyndicalisme, ça suffit. Il est temps que cet employeur traite son personnel avec respect. »

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