L'OPSEU/SEFPO se joint aux syndicats de l'Ontario pour appuyer la loi anti-briseurs de grève

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L’OPSEU/SEFPO est heureux de se joindre à la Fédération du travail de l’Ontario (FTO), au Syndicat uni du transport – Canada, au district 3 du Syndicat des Métallos et à l’ACTRA Toronto pour appuyer la loi anti-briseurs de grève du NPD de l’Ontario, le projet de loi 90. La loi anti-briseurs de grève interdirait le recours à des « travailleurs de remplacement » en cas de grève. Les briseurs de grève remplacent les travailleurs en grève et donnent aux employeurs le pouvoir dont ils ont besoin à la table de négociation.

La présidente JP Hornick a parlé à la presse avec le député néo-démocrate Jamie West pour soutenir le projet de loi. Ils ont souligné l’importance de disposer d’une loi anti-briseurs pour uniformiser les règles de jeu pour les travailleurs.

Tout ce que nous voulons, c’est négocier sur un pied d’égalité – ou du moins négocier à une table qui ne penche pas entièrement en faveur des entreprises et des gouvernements. La loi anti-briseurs de grève préserverait l’équilibre des pouvoirs entre les patrons et les travailleurs à la table de négociation. Elle encouragerait des négociations justes et de bonne foi, ainsi que de meilleures relations de travail. Elle préserverait de meilleures conditions de travail et de meilleurs lieux de travail.

C’est l’espoir, la logique et l’histoire qui sous-tendent le projet de loi 90 – que les travailleurs puissent rencontrer les employeurs à toutes les tables de négociation en tant que partenaires égaux.

– JP Hornick, présidente de l’OPSEU/SEFPO

Ils ont également réitéré qu’en tant que syndicats, nous ne voulons pas négocier la cessation des activités des employeurs ou risquer les emplois de nos membres. Nous voulons nous asseoir à la table de négociation et négocier une entente équitable pour nos membres, en toute bonne foi – ce que des travailleurs anti-briseurs de grève nous aiderait à réaliser.

La loi anti-briseurs de grève renforce le pouvoir des travailleurs et dans les juridictions dotées de lois anti-briseurs de grève, les grèves sont plus courtes et moins fréquentes. C’est bon pour les travailleurs, les communautés et l’économie.

Nous aurions tous et toutes intérêt à ce que le projet de loi 90 soit adopté, et nous demandons à toutes les parties d’interdire les travailleurs de remplacement.

Pour en savoir plus sur la législation anti-briseurs de grève, cliquez ici.

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