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L’OPSEU/SEFPO appuie les recommandations du coroner en chef concernant une réforme des établissements correctionnels

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TORONTO – L’OPSEU/SEFPO accueille favorablement le rapport du groupe d’experts du coroner en chef sur les décès en établissement – « An Obligation to Prevent » – et appuie la mise en œuvre des recommandations.

« Nous applaudissons le travail difficile accompli par le groupe d’experts qui a examiné les circonstances des décès en établissement et parlé avec les familles et les personnels correctionnels concernés », a déclaré la présidente de l’OPSEU/SEFPO, JP Hornick.

« Le rapport du coroner en chef fait écho à ce que dit le syndicat depuis des années », a déclaré Chad Oldfield, président de la Division des services correctionnels de l’OPSEU/SEFPO. « Je pense qu’il est important de souligner le fait que le rapport demande au ministère de travailler avec les personnels de première ligne et leur syndicat pour résoudre la crise dans les établissements correctionnels. »

Chad Oldfield et, Ryan Graham, coprésident du Comité provincial sur la santé et la sécurité au travail, ont envoyé une lettre à la sous-solliciteure générale, Karen Ellis, la semaine dernière, pour demander une réunion afin de discuter de la façon dont le syndicat et le ministère peuvent travailler en collaboration pour mettre en œuvre les recommandations du coroner en chef.

Le rapport du coroner en chef décrit de nombreux aspects de la crise qui frappe les services correctionnels sur lesquels l’Unité de négociation des Services correctionnels de l’OPSEU/SEFPO attire l’attention depuis de nombreuses années, notamment :

  • Le démantèlement du filet social qui a entraîné une augmentation des incarcérations des personnes ayant des besoins complexes auxquels le système correctionnel n’est pas conçu pour répondre.
  • Les problèmes de recrutement et de maintien en poste causés par des salaires non concurrentiels qui ont engendré des niveaux drastiques de sous-effectif dans tous les secteurs des établissements correctionnels.
  • Le modèle d’emploi désuet du ministère qui fait appel à du personnel contractuel engendre des conditions de travail stressantes et malsaines pour les employés et des répercussions sur les conditions de vie des personnes incarcérées. L’élimination des postes contractuels et l’embauche d’agentes et agents des services correctionnels permanents et à temps plein contribueraient à résoudre ces problèmes.
  • La réduction du nombre élevé de confinement aux cellules en augmentant la dotation en personnel.
  • L’aggravation des dysfonctionnements des soins de santé de base pour les personnes incarcérées est le résultat de l’absence de recrutement d’infirmières et infirmiers praticiens, d’infirmières et infirmiers autorisés, d’infirmières et infirmiers en santé mentale et de psychologues ainsi que de personnel clinique et de programmation.
  • Le ministère a refusé d’appuyer la recommandation de l’OPSEU/SEFPO visant à mettre une trousse de naloxone à la disposition des agentes et agents des services correctionnels, comme l’avait également recommandé le rapport du coroner en chef.
  • Il est urgent d’améliorer la formation et le perfectionnement du personnel. L’OPSEU/SEFPO a demandé un allongement de la période de formation, qui est actuellement de huit semaines, pour les agentes et agents des services correctionnels; une formation accrue sur les questions de santé mentale et de toxicomanie; la rétroaction concernant la formation actuelle des nouvelles recrues; et l’OPSEU/SEFPO s’est opposée à ce que les quatre premières semaines de formation des agentes et agents des services correctionnels soient dispensées par un fournisseur tiers.
  • L’infrastructure désuète où vivent les personnes incarcérées va à l’encontre des objectifs de réhabilitation. Il est nécessaire d’investir dans l’infrastructure et la technologie pour réduire la surpopulation et dispenser des programmes, des soins de santé, des systèmes de suivi et pour maintenir les liens avec les communautés.
  • Aucune tête dirigeante n’est tenue pour responsable des tragédies évitables et des politiques qui ne sont pas en phase avec les réalités opérationnelles; au lieu de cela, la responsabilité est rejetée sur les personnels de première ligne qui n’ont ni leur mot à dire ni aucun pouvoir sur les problèmes systémiques qui créent ces conditions.

« Il est temps que le ministère travaille en collaboration avec l’OPSEU/SEFPO pour améliorer les conditions dans les établissements correctionnels », a conclu M. Oldfield. « J’espère que la sous-solliciteure générale Ellis considérera notre rencontre comme une priorité absolue afin que nous puissions commencer le processus. »

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Renseignements pour les médias :

Chad Oldfield, coprésident du Comité des relations employés-employeur pour le ministère du Solliciteur général (CREEM) (OPSEU/SEFPO), 905-399-1222

JP Hornick, présidente de l’OPSEU/SEFPO, 416-806-9526

OPSEUcommunications@opseu.org

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