Dans un acte de solidarité avec les travailleurs en lock-out de la raffinerie Co-op à Regina, le Conseil exécutif du SEFPO a convenu à l’unanimité d’envoyer des membres en Saskatchewan.
Ce geste est une réponse à l’arrestation du président national d’Unifor, Jerry Dias, qui a été arrêté illégalement lundi après avoir s’être joint à une ligne de piquetage des membres de la section locale 594 d’Unifor.
« Nous avons été touchés par la réponse massive des membres du SEFPO qui ont proposé immédiatement d’aller appuyer leurs confrères et consœurs en Saskatchewan », déclare le président du SEFPO, Warren (Smokey) Thomas, qui est parti pour Regina mardi dernier. « C’est un bel exemple de solidarité. Le mouvement ouvrier canadien, qui a des racines profondes en Saskatchewan, est uni, fort, et prêt à lutter pour ce qui est juste. »
La section locale 594 d’Unifor a été mise en lock-out début décembre après la rupture des pourparlers au sujet des pensions. La tension est montée d’un cran, cette semaine, lorsque la police de Regina a arrêté le président Dias sur la ligne de piquetage.
Des membres du SEFPO, parmi lesquels des vice-présidents régionaux, ont rejoint le président Thomas le 22 janvier.
« Peu importe si vous êtes en Saskatchewan, en Ontario ou dans une autre région du pays, le mouvement syndical est toujours prêt à s’unir pour soutenir les travailleurs d’un bout à l’autre du pays », déclare le vice-président de la Région 7 du SEFPO, Ed Arvelin, qui est également à Regina.
Combien de temps allez-vous rester, lui a-t-on demandé? « Encore plus forts, un jour après l’autre », répondit-il, faisant écho au slogan que les travailleurs en lock-out ont adopté au début du conflit.