Chers et chères collègues
Comme vous le savez, les pourparlers avec l'employeur ont été rompus, hier, sans que nous puissions arriver à une entente. Nous avons déposé une demande de conciliation.
À ce stade, l'un des obstacles à un accord est le refus de l'employeur de mettre plus d'argent sur la table à moins que les retraités paient 50 pour cent de leurs primes d'avantages sociaux. La proposition de l'employeur concerne les employés visés par la Lettre d'entente n°2 [page 51 de la convention collective, section (b) – Les employés ayant moins de 10 ans de service au titre du Régime de pension de retraite de la FPO (OPS Pension Plan)]. La proposition de l'employeur signifie que les membres seraient obligés de payer 50 pour cent de leurs primes d'avantages sociaux une fois à la retraite. Les primes des avantages sociaux peuvent augmenter de 10 à 15 pour cent par année. Imaginez avoir 85 ans et avoir à payer toutes ces augmentations de vos primes d'avantages sociaux quand votre pension augmente de seulement un pour cent!
L'employeur souligne en outre que, puisque le gouvernement provincial essaie de forcer les employés de la Fonction publique de l'Ontario de payer la moitié de leurs primes d'avantages sociaux une fois à la retraite, les anciens employés de la FPO à la SÉFM devraient payer la moitié de leurs primes d'avantages sociaux une fois à retraite. Toutefois, cet argument ne tient pas compte du fait que la demande du gouvernement n'est pas un fait accompli. En effet, le SEFPO conteste actuellement cette même question pour tous les employés de la FPO. Durant ces négociations avec la SÉFM, nous avons indiqué à l'employeur que nous ne pouvions pas accepter une disposition qui est fondée sur une affaire soi-disant réglée dans la FPO alors que c'est encore loin d'être le cas. Nous avons suggéré à l'employeur de considérer cette disposition comme exécutoire seulement si le SEFPO perd sa contestation. L'employeur a refusé d'envisager cela.
Comme vous l'avez lu dans le message envoyé par la SÉFM, hier soir, l'employeur continue de penser qu'il doit nous traiter comme des employés de la Fonction publique de l'Ontario ainsi que le reflète son offre salariale. Nous continuerons à rejeter cette comparaison. Les accords salariaux pertinents qui s'appliquent à nous sont ceux que les municipalités de l'Ontario ont conclu avec leurs employés.
Nous ne sommes également pas arrivés à un accord sur la reconnaissance professionnelle puisque l'employeur refuse toujours de garantir les droits acquis des membres qui ne peuvent pas obtenir leur agrément. En outre, l'employeur est en désaccord avec le syndicat qui demande que l'agrément de l'AIMA soit reconnu comme l'un des titres de reconnaissance.
En attendant, nous avons besoin que tous les membres continuent à faire pression sur l'employeur. Une mobilisation forte maintenant peut nous permettre de faire des progrès.
Vous pouvez afficher votre solidarité de nombreuses façons. Par exemple :
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Effectuez uniquement les tâches concernant votre poste. Ne faites pas de travail qui ne relève pas de votre responsabilité.
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Prenez toutes vos pauses en entier, y compris la pause pour le déjeuner. Ne sautez pas des pauses pour accomplir du travail en plus.
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Ne vous portez pas volontaire pour faire des heures supplémentaires.
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Suivez les instructions de votre supérieur et respectez toutes les règles. Ne prenez pas de raccourcis.
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Faites appliquer la convention collective. Déposez un grief lorsque l'employeur ne respecte pas la convention collective. Même si notre convention collective a expiré, elle est toujours en vigueur et elle le restera jusqu'à ce que nous en ayons une nouvelle.
Dans le manuel de grève, vous trouverez de nombreuses autres suggestions pour aider les membres à manifester leur appui. Faites preuve de créativité!
On sait que durant ces périodes les émotions peuvent parfois prendre le dessus et que de nombreuses rumeurs circulent. Sachez que votre syndicat et votre équipe de négociation feront tout ce qui est possible pour protéger vos droits et intérêts et négocier un contrat équitable.
Encore une fois, merci pour votre soutien. Profitons de notre formidable élan pour continuer notre action! Restons unis; nous sommes bien plus forts ensemble!
En toute solidarité,
David Lynch
Président de l'équipe de négociation
[email protected]