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L'affaire SEFPO c. Ontario consacre le droit à la négociation à travers le Canada

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Toronto – Une décision de justice selon laquelle le gouvernement de l'Ontario a violé les droits des travailleurs de l’éducation a renforcé le droit à la négociation collective pour les travailleurs de tout le pays, a déclaré le Syndicat des employés de la fonction publique de l'Ontario.

« La décision prise hier est une grande victoire pour les travailleurs de l’éducation canadiens », a déclaré le président du SEFPO, Warren (Smokey) Thomas. « Cette décision confirme ce que nous avons toujours dit, notamment que, dans sa quête fanatique pour des salaires et conditions de travail inférieurs, le gouvernement libéral s’est impunément moqué des droits des travailleurs conférés par la Charte. »

« Mais ce qui est tout aussi important, c’est que ce verdict ajoute une autre brique aux fondations juridiques du droit à la négociation collective au Canada », a-t-il encore dit. « Les gouvernements doivent reconnaître que le droit de s’organiser des travailleurs et de prendre part à la négociation collective est protégé en vertu de la Charte canadienne des droits et libertés. »

Le SEFPO était l’un des cinq syndicats à contester le projet de loi 115, la Loi donnant la priorité aux élèves, après que le gouvernement libéral de Dalton McGuinty l’ait introduite en 2012. Dans son jugement d’hier, Monsieur le juge Tom Lederer a statué qu’en vertu du projet de loi 115, « une négociation collective véritable était impossible » (traduction libre). Le gouvernement n’a pas respecté du tout la négociation collective et « s’est moqué de l’impact de ses gestes sur les unités de négociation individuelles » (traduction libre), a déclaré le Juge Lederer.

Monsieur Thomas, le président du SEFPO, a dit que le gouvernement libéral avait pris une attitude « arrogante » et « méprisante envers les travailleurs de première ligne et leurs familles » face à la négociation collective.

« Depuis 2010, les libéraux ont mis sur pied une campagne intensive contre les travailleurs de première ligne du secteur public », a-t-il dit. « Cette campagne a pour seul objectif de payer les réductions d'impôts des sociétés introduites en 2010 et 2011 et de financer les projets d'infrastructure public-privé hors de prix accordés à des donateurs de haut rang du Parti libéral.

« Notre syndicat continuera de s’opposer au programme manifestement anti-travailleurs des libéraux. »

Le SEFPO représente 2 700 travailleurs de l’éducation dans sept conseils scolaires ontariens.

Pour plus d'information : Warren (Smokey) Thomas 613-329-1931