Toronto – Un nouveau sondage à l’échelle de la province révèle que les Ontariens appuient une réglementation et un contrôle stricts de la vente de marijuana afin de garder ce produit hors de la portée des enfants, et ils estiment que la LCBO est capable de s’en occuper après la légalisation.
Le sondage de recherche Nanos publié aujourd’hui même révèle que plus de quatre Ontariens sur 10 (41 pour cent) choisissent la LCBO comme point de vente de la marijuana, une fois celle-ci légalisée. Pour justifier leur choix, la majorité des répondants ont cité les procédures déjà en place et l’expérience de la LCBO en ce qui concerne les substances réglementées, ainsi que l’environnement contrôlé.
« Les gens sont manifestement en faveur d’une restriction de la vente de marijuana à des endroits qui ne sont pas fréquentés par les enfants », a déclaré le président du SEFPO, Warren (Smokey) Thomas. « Le bon sens dicte de vendre ce produit dans un endroit réservé aux adultes. Après tout, on devrait pouvoir envoyer nos enfants chercher du lait à l’épicerie sans se soucier que leur attention s’arrête sur un étalage de pot. »
D’autres conclusions renforcent l’importance de faire en sorte que la marijuana ne soit pas vendue dans des points de vente non sécurisés. Une majorité écrasante d’Ontariens (93 pour cent) appuient ou appuient quelque peu le contrôle d’identité pour l’achat de marijuana, et près de trois Ontariens sur 10 (29 pour cent) estiment que garder la marijuana hors de portée des mineurs devrait en fait constituer la priorité numéro un du gouvernement lorsqu’il s’agit du contrôle des ventes.
« Les travailleurs de la LCBO ont l’expérience et savent déjà comment faire en sorte que les enfants, les adultes intoxiqués et les autres personnes qui ne devraient pas acheter d’alcool ne soient pas servis. En fait, ces travailleurs qualifiés ont interpelé 13,5 millions de personnes l’an dernier et refusé d’en servir près de 346 000 », a fait remarquer Denise Davis, présidente de l’Exécutif de la Division des employés de la Régie des alcools du SEFPO. « Nous avons un système efficace en place qui empêche les mineurs d’acheter de l’alcool. Pourquoi réinventer la roue lorsque les risques sont si grands?’
« En bout de ligne, la prévention du risque, c’est plus qu’assurer que les enfants n’aient pas accès », a ajouté Monsieur Thomas. « Comme l’alcool, le pot peut avoir de graves impacts sociaux et des effets toxiques sur la santé lorsqu’utilisé de manière inappropriée. En tant que société, nous avons le devoir de protéger ceux qui sont vulnérables et de faire en sorte que la vente de telles drogues soit contrôlée et sécuritaire.
Vous trouverez les résultats détaillés du sondage ici : http://nanosresearch.com/tickers/PDF/POLNAT-S15-T695.pdf
Pour plus d'information : Craig Ashbourne, agent des communications intérimaire, 226-821-1725