Toronto – Un nouveau sondage Nanos révèle que sept Ontariens sur 10 estiment que le gouvernement devrait prioriser nos soins de longue durée et les services publics plutôt que d’enrayer le déficit. Et quand le temps viendra d’enrayer le déficit, à peine un quart estiment que nous devrions vendre des sociétés de la Couronne comme la LCBO pour le faire.
« Non seulement la LCBO affiche des résultats extraordinaires en matière d’excellent service à la clientèle et de ventes sécuritaires et responsables, elle génère aussi des revenus énormes que nous pouvons investir dans les services publics et dans la réduction de la dette », a déclaré le président du SEFPO, Warren (Smokey) Thomas.
« La LCBO a versé des profits de plus de 2 milliards de dollars dans les coffres publics l’an dernier en Ontario. » La même chose s’est produite l’année d’avant et la même chose se produira dans les années qui viennent », a encore dit M. Thomas. « Il n’est donc pas étonnant que tant de personnes s’écrient « Gardez la LCBO publique! ».
Le sondage effectué auprès de 1 017 Ontariens par la firme Nanos Research entre le 24 et le 27 mai a permis de découvrir que lorsqu’il s’agit de privatiser des sociétés de la Couronne telles que la LCBO, deux fois plus de personnes s’opposent à l’idée que ne la supportent.
Le sondage a également permis de découvrir que seulement 29 pour cent des Ontariens estiment qu’il est « important » que le gouvernement accorde la priorité à la réduction du déficit une fois la pandémie maîtrisée. D’autre part, 88 pour cent ont dit qu’il est « important » d’accorder la priorité à l’amélioration des soins de longue durée, 78 pour cent ont dit qu’il est « important » d’améliorer les soins de santé et 56 pour cent ont dit qu’il est « important » de créer des emplois. La marge d’erreur du sondage est de plus ou moins 3,1 pour cent, 19 fois sur 20.
« En tant que trésorier du SEFPO, je suis extrêmement rassuré par la sagesse financière dont font preuve les Ontariens dans ce sondage », a déclaré le premier vice-président/trésorier du SEFPO, Eduardo (Eddy) Almeida. « La pandémie a clairement montré que nous devons investir dans nos services publics. » Et les Ontariens ont clairement compris que lorsqu’on a besoin d’argent à investir, la dernière chose à faire est de liquider des générateurs de revenus comme la LCBO. »
« Je peux comprendre pourquoi l’industrie privée de l’alcool insiste tant pour s’accaparer la LCBO! Ces profits sont alléchants. Mais ce sondage montre clairement à cette industrie et au premier ministre Ford que nous ne voulons pas vendre. »
Pour plus d’information : Warren (Smokey) Thomas, 613-329-1931