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Les mesures favorables à l’entreprise privée ont lésé les travailleurs, selon Thomas

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Les politiques publiques mises en œuvre par les dirigeants d’entreprise pour accroître la « compétitivité » et la «  productivité » au cours de la dernière génération n’ont rien fait de bon pour les travailleurs, nous dit le président du SEFPO.

« Le programme d’amélioration de la productivité » qu’essaient de nous faire avaler les chefs d’entreprise aujourd’hui n’est pas différent de ce qu’il était ces 40 dernières années », a déclaré Thomas lundi dernier. « Depuis les années 1970, les Canadiens se sont faits dire que s’ils étaient plus productifs et plus compétitifs, ils seraient richement récompensés par des emplois plus nombreux, meilleurs et mieux payés.

« Toutes ces mesures ont échoué, lamentablement. Nous n’avons pas de meilleurs emplois et nous n’avons pas d’emplois mieux rémunérés. Au lieu de ça, nous sommes entrés dans l’ère des « emplois précaires ».

Thomas a prononcé ces paroles lors d’un discours à l’occasion de la table ronde industrielle du Conference Board du Canada, le 14 septembre dernier. Le président du SEFPO a parlé des politiques de libre-échange, de réduction des impôts des sociétés et de privatisation, pour ne nommer que quelques-unes des politiques pro-entreprises qui ont laissé tomber les Canadiens.

Les salaires n’ont pas suivi le rythme de la productivité depuis la fin des années 1970, a ajouté Thomas.

Citant des recherches récentes, Thomas a encore dit que « compte tenu de sa productivité, le travailleur canadien moyen devrait gagner près de 15 pour cent de plus par heure qu’il ne gagne aujourd’hui ». « C’est à peu près 8 000 $ de plus par année. »

Pour le texte intégral des commentaires de Thomas, cliquez ici.

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