Toronto – Le président de l’OPSEU/SEFPO, Warren (Smokey) Thomas, félicite le gouvernement provincial pour ses excuses aux communautés noires, autochtones et racialisées et pour avoir reconnu que le racisme systémique, la discrimination et les obstacles à l’emploi persistent encore pour les personnes de couleur, LGBTQ+ et handicapés, tout en ajoutant qu’il reste beaucoup à faire.
« Les excuses de la province constituent un premier pas important », a déclaré le président Thomas. « Mais le racisme et la discrimination sont des problèmes ancrés profondément et de longue date dans le secteur public de l’Ontario. Nous nous réjouissons de voir que l’examen qui sera effectué par une tierce partie prendra en considération certains des enjeux déterminants que nous soulevons depuis des années. Il est temps que les préoccupations de la communauté soient prises au sérieux. »
Depuis des années, le syndicat, qui représente fièrement des milliers de travailleuses et travailleurs de la FPO, exprime des préoccupations au sujet des obstacles systémiques, y compris au sujet des pratiques de la FPO relatives à l’embauche et à la promotion du personnel, auxquelles sont confrontées les personnes noires, autochtones, de couleur et handicapées.
Le premier vice-président/trésorier de l’OPSEU/SEFPO, Eduardo (Eddy) Almeida, dit que le gouvernement, en tant qu’employeur, n’a pas pris au sérieux les plaintes concernant la discrimination et le harcèlement en milieu de travail dans le passé. Il espère que ces excuses et que cet engagement de la province à répondre à ces préoccupations contribueront à changer le ton des relations de travail.
« Vous ne pouvez pas résoudre un problème si vous n’admettez pas que vous en avez un – c’est la première étape », a déclaré Eddy Almeida. « En reconnaissant que la FPO est aux prises avec du racisme et de la discrimination, le gouvernement montre qu’il est prêt à écouter les travailleurs de la FPO qui ont subi des préjudices ainsi que les syndicats, comme l’OPSEU/SEFPO, qui représentent leurs intérêts et leurs préoccupations. »
Eddy Almeida dit qu’il a hâte de voir des changements qui iront dans le bon sens à la FPO, mais qu’il faudra prendre des mesures concrètes et joindre le geste à la parole.
« Après des décennies d’inaction, de la part de gouvernements de tous bords, les travailleuses et travailleurs de la FPO ont des raisons d’espérer », a déclaré Eddy Almeida. « Il y a beaucoup de travail à faire pour que l’engagement de la province devienne une réalité et pour créer des milieux de travail exempts de toutes les formes de discrimination et de harcèlement. Au moment de négocier la prochaine convention collective de la FPO, le gouvernement aura une réelle occasion de supprimer les obstacles à l’emploi. »
« Ces excuses et cet engagement ne peuvent pas être la fin de l’histoire, mais seulement le début », a ajouté le président Thomas. « Nous avons hâte de travailler en étroite collaboration avec le gouvernement pour apporter des changements significatifs à la FPO, pour éliminer les obstacles dans nos conventions collectives et pour assurer la transparence et la reddition de comptes dans tout cela.
« L’OPSEU/SEFPO continuera de se tenir sur ses gardes et de lutter contre toutes les formes de racisme et de discrimination dans nos milieux de travail, notre syndicat et notre province. »
Renseignements : Warren (Smokey) Thomas, 613-329-1931
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