L’Hôpital mémorial Stevenson d’Alliston remplace la plupart de ses postes d’inhalothérapeute agréé à temps plein par des postes à temps partiel, réduisant ainsi ce personnel de 29 %. Les inhalothérapeutes ne travailleront plus que le quart de jour et seront mis en disponibilité la nuit, ce qui pourrait limiter les heures d’ouverture des urgences de l’hôpital.
Les inhalothérapeutes se sont joints à l’OPSEU/SEFPO en avril 2023. Actuellement, l’Hôpital mémorial Stevenson compte trois inhalothérapeutes à temps plein et 1 à temps partiel. Ces postes seront réduits à 1 inhalothérapeute à temps plein et trois à temps partiel. Cette mise à pied résulte du retrait par la province du financement accordé à l’hôpital pendant la pandémie, lequel a également donné lieu à la mise à pied de 13 infirmières en mars dernier.
« C’est encore un autre exemple de l’impact des compressions budgétaires du gouvernement Ford sur des communautés comme Allison, qui se fient à leurs hôpitaux communautaires locaux », a déclaré JP Hornick, présidente de l’OPSEU/SEFPO. « Doug Ford reste assis sur un surplus de 22 milliards de dollars, tandis que son gouvernement coupe dans les fonds accordés à des hôpitaux communautaires comme l’Hôpital mémorial Stevenson. »
La Division des professionnels hospitaliers de l’OPSEU/SEFPO a organisé des rassemblements et des manifestations à travers la province pour protester contre le Projet de loi 60, le plan de privatisation des soins de santé du gouvernement Ford, participant aussi à des rassemblements organisés en collaboration avec d’autres grands syndicats du secteur de la santé, et a soutenu le référendum de l’Ontario Health Coalition sur la privatisation des soins de santé.
« Les compressions budgétaires enregistrées à l’Hôpital mémorial Stevenson font partie du plan du gouvernement Ford visant à soutirer des fonds publics des hôpitaux publics pour confier des services hospitaliers à des cliniques privées à but lucratif », a déclaré Sara Labelle, présidente de la Division des professionnels hospitaliers et vice-présidente de la Région 3 de l’OPSEU/SEFPO. « Il n’y a aucune raison de mettre en péril les heures d’ouverture des urgences d’un hôpital communautaire en réduisant le nombre d’inhalothérapeutes agréés. C’est ce à quoi ressemble le projet de loi 60 et la privatisation dans nos communautés, et c’est pourquoi notre syndicat ne cesse de se battre. »