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Printemps 2014 Bulletin sur l’Équité

Vers un syndicat plus inclusif

LE RESPECT : L'égalité, ça commence chez soi.

Comment passer d'un slogan rassembleur de rue « Tous unis » à une réalité quotidienne dans notre syndicat?  Nous débutons chaque rencontre par notre énoncé de respect :  « Au SEFPO, chaque fois que nous nous rassemblons, nous souhaitons la bienvenue à tous les peuples du monde. Nous n'acceptons aucun geste, parole ou comportement indésirable dirigé contre les membres de notre syndicat. »   Est-ce suffisant?

L'Unité de l'équité cherche à insuffler la justice dans la vie quotidienne de notre syndicat en développant et mettant en œuvre les politiques du SEFPO sur la prévention du harcèlement et de la discrimination et sur le harcèlement personnel.  Nous examinons attentivement toute allégation de discrimination et de harcèlement parmi notre effectif.  Pour traiter les plaintes déposées en vertu des politiques, l'Unité de l'équité dispose de conseillers, propose des médiations, mène des enquêtes et met en œuvre des recommandations visant à consolider la solidarité syndicale mise à mal par des violations de politiques.  Au sein du syndicat, nous méritons et espérons le même traitement juste et équitable que nous exigeons au travail.  Pour les renseignements sur les politiques et les procédures et les formules de plainte, consultez Les politiques de prévention du harcèlement et de la discrimination du SEFPO.

En plus de ces deux politiques, l'Unité de l'équité procure également expertise stratégique et soutien au personnel et aux membres dans le cadre de campagnes, griefs, médiations, plaintes de harcèlement et discrimination, initiatives stratégiques et formation sur les droits de la personne.  Comme le dit l'adage, « mieux vaut prévenir que guérir ».

L’INCLUSION : Ne laisser aucun membre sur le bord de la route.

Avez-vous déjà eu un patron qui vous a demandé d'accomplir un travail sans vous procurer la formation ou les outils nécessaires pour le faire?  Vous avez trouvez que c'était abusif, à juste titre.  On devrait exiger rien de moins de notre syndicat.  La Politique d'accommodement du SEFPO vise à supprimer les obstacles à la pleine participation syndicale pour des motifs tels que le handicap, la situation de famille, la croyance ou tout autre motif de discrimination énuméré dans le Code des droits de la personne de l'Ontario.  La force de notre syndicat repose sur la pleine participation de ses membres dans toute leur diversité.  À cette fin, l'Unité de l'équité évalue et approuve les demandes d'accommodement conformément aux droits de la personne afin que les membres puissent participer équitablement aux congrès, séances de formation, rondes de négociations, ainsi qu'à d'autres activités qui renforcent nos liens de solidarité.

LA SOLIDARITÉ : Faire front et se faire entendre.

Dans une société où la discrimination et l'oppression demeurent une réalité quotidienne, on ne peut pas rester les bras croisés en espérant que ça change.  Instaurer l'équité au sein du syndicat exige un engagement entier et une lutte de tous les instants.  En célébrant et mettant en lumière la diversité qui fait notre force, les comités et caucus visés par l'équité renforcent les liens qui nous unissent.  Ils conseillent le SEFPO sur des questions concernant les femmes, les personnes handicapées, les gens de couleur, les Autochtones, les personnes lesbiennes, gaies, bisexuelles, intersexuées, transsexuelles, transgenres, queer, en questionnement et bispirituelles (LGBTTIQQ2S), les francophones et les jeunes travailleurs.  Le Projet de cartographie sociale est un projet à long terme qui vise à transformer notre syndicat pour en faire un exemple d'équité et de solidarité.

Accommodement et Code des droits de la personne de l’Ontario

On utilise le terme « accommodement » pour décrire l'obligation d'un employeur, d'un fournisseur de services ou d'un locateur de procurer un accès égal aux personnes visées par le Code des droits de la personne de l'Ontario (le Code).   Les motifs suivants sont des motifs de discrimination illicites :

  • La race
  • L'origine ancestrale
  • Le lieu d'origine
  • La couleur
  • L'origine ethnique
  • La citoyenneté
  • La croyance (religion)
  • Le sexe (y compris la grossesse)
  • L'orientation sexuelle
  • Le handicap
  • L'âge (18 ans et plus, 16 ans et plus pour l'occupation d'un logement)
  • L'état matrimonial (y compris les partenaires de même sexe)
  • La situation familiale
  • L'état d'assisté social (en matière de logement locatif seulement)
  • L'existence d’un casier judiciaire (en matière d'emploi uniquement)
  • L'identité sexuelle
  • L'orientation sexuelle

L'obligation d'accommodement prend en compte le fait que les personnes ont des besoins variés et procure diverses solutions pour que toutes aient un accès égal au logement, à l’emploi et aux services.  Prendre des mesures d'accommodement signifie supprimer les barrières qui empêchent une personne d’avoir accès à un emploi, à un logement ou à des biens, installations et services (p. ex., les écoles et les transports en commun).

La Politique d'accommodement du SEFPO

La Politique d'accommodement du SEFPO permet de faire en sorte que le SEFPO procure les accommodements nécessaires aux membres, conformément au Code des droits de la personne de l'Ontario.  Les accommodements visent à permettre aux membres du SEFPO de participer pleinement aux activités et fonctions du syndicat.

Les membres qui ont besoin d'accommodements peuvent adresser leurs demandes à l'Unité de l'équité ou à un planificateur d'événements en  remplissant une Demande d'accommodement (voir ci-dessous).  Afin d'établir le bien-fondé de leurs demandes, les membres sont tenus de préciser le ou les besoins liés aux accommodements demandés et de fournir des détails sur leurs capacités, limites et restrictions.

L'Unité de l'équité évalue chaque demande d'accommodement au cas par cas, puis étudie ensuite les options d'accommodement.  Tous les détails liés aux accommodements demeurent confidentiels, sauf là où leur divulgation est nécessaire pour prendre certaines mesures ou pour traiter une demande de remboursement des frais.

Par exemple, un membre, qui participe à une activité régionale organisée par son syndicat,  a des difficultés pour se déplacer et ne peut pas marcher sur de longues distances.  L'hôtel où se déroule la manifestation ne dispose pas de stationnement sur place.  On doit utiliser un stationnement voisin, à quinze minutes de marche, et traverser un carrefour important et très achalandé.  Le membre soumet une demande d'accommodement pour une prise en charge des coûts du service de voiturier.  Une mesure d'accommodement est accordée après examen de la demande du membre et de ses restrictions et/ou limites (le service de voiturier dans cet exemple).  Quelle distance maximale le membre peut-il marcher?  Le membre a-t-il besoin d'une aide quelconque pour marcher?  Les restrictions/limitations sont-elles permanentes ou temporaires?

En vertu de la Politique d'accommodement, d'autres solutions sont également envisagées afin de déterminer la mesure d'accommodement la plus appropriée.  Dans ce cas, le service de voiturier pourrait être accordé en raison des problèmes de mobilité qui empêchent cette personne de se déplacer.  On pourrait en outre prendre d'autres mesures d'accommodement, comme pour veiller à ce que la chambre d'hôtel de cette personne soit située à proximité de la salle de conférence.

Le Fonds d'accommodement du SEFPO

Le Fonds d'accommodement est un fonds central administré par l'Unité de l'équité.  Le Fonds d'accommodement du SEFPO couvre les frais d'accommodement approuvés engagés par les membres (p. ex., pour du matériel en différents formats, l'interprétation gestuelle, des dispositions spéciales à l'hôtel, des coûts de prestation de soins supplémentaires) au niveau des sections locales et dans le cadre des activités régionales et des comités et caucus provinciaux.  Les frais d'accommodement approuvés pour les activités centrales sont couverts par le budget des événements.  Pour vous faire rembourser vos frais d'accommodement, veuillez remplir un formulaire de demande d'accommodement.

Pour de plus amples renseignements, communiquez avec l'Unité de l'équité du SEFPO.

Un salaire égal pour un travail équivalent

La Journée de l'équité salariale du 16 avril ne vise pas qu'à souligner ponctuellement les inégalités salariales, mais aussi à mettre l'accent sur les raisons politiques, sociales et économiques qui contribuent à creuser l'écart de rémunération entre les sexes en Ontario et au Canada en général.

La Journée de l'équité salariale est de plus en plus reconnue à l'échelle internationale. L'Ontario est la première province au Canada à reconnaître officiellement que l'écart salarial fondé sur le sexe continue de se creuser et que les femmes gagnent généralement moins que les hommes pour un travail équivalent.  Dans un rapport intitulé « A Growing Concern: Ontario's Gender Gap » et rédigé par Mary Cornish, le Centre canadien de politiques alternatives (CCPA) met l'accent sur des informations inédites.  Certaines de ces informations figurent ci-dessous :

  • Les salaires des femmes continuent d'être inférieurs à ceux des hommes. En 2010, l'écart de rémunération entre les femmes et les hommes était de 28 pour cent en Ontario, ce qui signifie que les femmes ont gagné 0,72 cents pour chaque dollar gagné par les hommes.   Fait surprenant, cet écart de rémunération s'est aggravé en 2011 avec une augmentation de 31,5 pour cent.  Cela signifie qu'en 2011, les femmes ont gagné 68,5 cents pour chaque dollar gagné par les hommes.
  • Les femmes de couleur et racialisées, les immigrantes récentes et les nouvelles arrivantes, les femmes autochtones, les femmes handicapées, les jeunes travailleuses, les femmes transgenres et les femmes autres qu'hétérosexuelles sont encore plus défavorisées par l'écart de rémunération entre les genres.  Par exemple, les statistiques montrent que les femmes racialisées gagnent 19 pour cent de moins que les femmes hétérosexuelles et 24 pour cent de moins que les hommes racialisés. Des statistiques détaillées sur l'écart de rémunération en fonction des classifications et des genres sont disponibles en consultant l'Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes 2009 (ESCC), réalisée par Statistique Canada.
  • En termes de gains, la rémunération moyenne des femmes a diminué, passant de 35 000 $ en 2010 à 33 600 $ en 2011 – ce qui se traduit par une perte de salaire de 1 400 $ par année.  Inversement, la rémunération des hommes a augmenté au cours de la même année, pour passer de 48 800 $ en 2010 à 49 000 $ en 2011. [traduction libre]

Il est consternant de voir que l'écart de rémunération entre les genres ne cesse de s'accroître au 21e siècle et au Canada – l'un des pays les plus développés au monde.   L'accroissement de l'écart salarial entre hommes et femmes est un problème vaste et complexe auquel nous devons trouver des solutions.  Examinons les principes fondamentaux suivants :

  • L'Ontario, et par extension le Canada, n'a pas fait un effort concerté pour appliquer le Pacte mondial pour l'emploi 2009 de l'OIT dans lequel les gouvernements s'étaient engagés à mettre en œuvre des programmes et des systèmes visant à combler l'écart de rémunération entre les femmes et les hommes. Dans son rapport, le CCPA recommande que l'Ontario suive les recommandations du rapport de la Banque mondiale intitulé Gender at Work qui propose tout un train de mesures pour appuyer l'équité entre les genres sur le marché du travail.
  • Les mesures fiscales prises par le gouvernement fédéral pour stimuler l'économie canadienne, en particulier en période de crise économique, à l'instar de la récession de 2009, ont surtout bénéficié aux industries qui emploient principalement des hommes, notamment dans l'industrie de la construction.
  • Selon la longue campagne du Centre d'action des travailleurs, ce sont dans les industries et les secteurs économiques majoritairement féminins que l'on trouve le plus de femmes avec des emplois précaires.  Elles occupent souvent un emploi temporaire, occasionnel, contractuel ou saisonnier et sont au bas de l'échelle salariale. Les caissières de banque, les travailleuses de garderies, les travailleuses de soutien à domicile, les assistantes pédagogiques, les hôtesses de l'air et les serveuses touchent souvent des bas salaires qui ne suivent pas les hausses de l'inflation et du coût de la vie.
  • Après l'effondrement des marchés financiers mondiaux et l'écroulement des institutions financières et sociétés du secteur privé qui ont conduit à la récession mondiale de 2009, de nombreux travailleurs ont perdu leur emploi à cause de mauvaises politiques économiques et financières dans lesquelles ils n'avaient rien à voir.  Au Canada, on continue de se vanter d'être passé au travers de cette grave récession mieux que les autres pays développés, comme les États-Unis et l'Union européenne.  Par contre, on évite de parler de la pauvreté rampante et du sans-abrisme qui frappent de plus en plus de Canadiens et Canadiennes – un phénomène que l'on peut comparer à des tumeurs prémalignes en sommeil et prêtes à se transformer en cancer.
  • Une situation de pauvreté et de perte de dignité où les femmes sont sur-représentées.   Selon l'Institut canadien de recherches sur les femmes (ICREF), les femmes qui sont les plus susceptibles d'être pauvres sont celles qui élèvent seules leurs enfants, les femmes handicapées, les femmes autochtones, les femmes de couleur, les immigrantes, les lesbiennes, les femmes migrantes et les femmes qui touchent des bas salaires.  Le seuil de faible revenu (SFR) est une mesure statistique utilisée par Statistique Canada pour fixer le seuil de la pauvreté au Canada. Bien que discutable, on définit souvent la pauvreté comme le niveau à partir duquel les gens dépensent la majeure partie de leur revenu pour acheter les besoins de première nécessité et se retrouvent en situation de grande précarité.
  • Malheureusement, des 29 pays les plus développés au monde, c'est le Canada qui enregistre le plus grand écart de rémunération entre les femmes et les hommes qui travaillent à temps plein, selon les données de l'Organisation de coopération et de développement économiques (données statistiques de l'OCDE, Paris, 2004). [traduction libre]

Compte tenu du triste record ci-dessus, quels sont les outils et les options dont nous disposons pour réduire l'écart de rémunération entre les sexes?  Pour commencer, la Commission de l'équité salariale offre des programmes et des services de soutien et fait appliquer la Loi sur l'équité salariale de l'Ontario.  Elle est bien placée pour enquêter et mettre en œuvre les programmes visant à réduire l'écart de rémunération entre les sexes à l'échelle provinciale et pour en faire une question de priorité.

On devrait contester les politiques gouvernementales qui perpétuent l'écart de rémunération entre les sexes et aggravent la pauvreté des femmes en général. Il n'existe aucune stratégie gouvernementale au Canada pour lutter contre la pauvreté des femmes. Au lieu de cela, le gouvernement a réduit de manière drastique, dès les années 1990, les programmes d'aide sociale en sabrant les aides fédérales versées à l'Ontario par le bais du Régime d'assistance publique du Canada.  À partir de 1995, le gouvernement Harris a sabré dans les prestations d'aide sociale, (à l'exception des aides pour les personnes aînées et handicapées), les réduisant de 21,6 pour cent.

Mike Harris a en outre éliminé le programme de supplément alimentaire qui venait en aide aux femmes enceintes pauvres.  L'érosion des programmes sociaux continue aujourd'hui,  à l'instar des récentes modifications apportées au Régime de pensions du Canada (RPC) qui désavantagent les retraités qui choisissent de prendre une retraite anticipée.  Étant donné que les femmes gagnent moins que les hommes, la pension de retraite du RPC que reçoivent les femmes est donc nettement inférieure à celle des hommes. De plus, le même phénomène se produit pour les régimes de retraite à prestations déterminées, les régimes de retraite à cotisations déterminées et les REER – ce qui pénalise doublement les femmes.

Il va sans dire que le programme d'assurance-emploi est également discriminatoire à l'égard des femmes.  Le Comité permanent de la condition féminine a examiné les mesures discriminatoires du programme d'assurance-emploi à l'égard des femmes. Les conclusions de cette étude sont documentés dans un rapport intitulé l’Analyse comparative entre les sexes : Les fondements de la réussite.   Les recommandations du rapport ont été soumises à la Chambre des communes le 19 mai 2006.  Toutefois, compte tenu du fait que le fossé de la disparité salariale fondée sur le sexe ne cesse de se creuser et que ces recommandations ont été déposées à la Chambre des communes en 2006, on doit se demander pourquoi on a fait si peu pour inverser la tendance.  Certaines de ces recommandations étaient :

Que le gouvernement du Canada élabore une législation garantissant l'égalité entre les sexes – une analyse comparative entre les sexes (ACS) – dans l'ensemble de ses politiques et programmes.

  1. Que le Comité interministériel de l’analyse comparative entre les sexes soit élargi de manière à compter des représentants de tous les ministères gouvernementaux et que Condition féminine Canada coordonne l'action du comité et veille à ce qu'il soit responsable de la distribution de l'information sur l'ACS et de la reddition de comptes.
  2. Que Condition féminine Canada consulte les organismes qui sont activement engagés à la promotion de l'égalité des sexes.
  3.  Que les priorités définies pour lutter contre l'inégalité des sexes figurent dans le plan d’action 2005-2010 et que les résultats et les objectifs de l'ACS soient inclus dans le plan d'action.  [traduction libre]

En conclusion, il est crucial qu'on s'attaque en priorité à la persistance de l'écart de rémunération entre hommes et femmes.  Assurer l'égalité de rémunération entre les sexes, c'est respecter les compétences des femmes, mais aussi permettre aux femmes de mieux planifier et d'épargner pour la retraite et, en conséquence, réduire le nombre de femmes âgées qui vivent dans la pauvreté.  Le SEFPO continue d'être à l'avant-garde, que ce soit pour défendre les droits des travailleurs ou pour rappeler que les droits des travailleurs constituent aussi des droits de la personne.  Grâce au travail primordial du Comité provincial des femmes et au soutien précieux et indéfectible des autres comités et caucus visés par l'équité du SEFPO, nous sommes fiers d'être le syndicat de choix de l'Ontario et de représenter les membres qui nous font confiance pour les défendre, ainsi que pour lutter pour la dignité et un moyen d'existence décent pour tous – surtout et avant tout, pour les femmes et leurs familles.  Supprimer ou réduire l'écart de rémunération entre hommes et femmes, c'est reconnaître que les femmes ont droit à une rémunération équitable. Une fois qu'on aura atteint cet objectif, notre société pourra être fière d'avoir atteint l'égalité entre les femmes et les hommes.

Calendrier de l’équité 2014

  • Mai – août : Événements de la Fierté gaie aux quatre coins de l'Ontario
  • Du 9 juillet au 4 août : Carnaval antillais de Toronto
  • Les 11 et 12 août : Journée internationale de la jeunesse
  • Du 7 au 9 novembre : Conférence sur les droits de la personne
  • Du 1er au 31 mai : Mois du patrimoine asiatique

Événements à venir

Célébrations de la Fierté gaie 2014

Au cours des prochains mois, les membres de l'Alliance arc-en-ciel seront impliqués dans l'organisation des festivités de la Fierté gaie d'un bout à l'autre de la province.  À cette occasion diverses activités sont organisées pour sensibiliser les populations locales, à l'instar de forums pour éduquer les gens aux problèmes de la communauté LGBTTIQQ2S (personnes lesbiennes, gaies, bisexuelles, intersexuées, transsexuelles, transgenres, queer, en questionnement et bispirituelles).  La Fierté gaie est l'occasion de faire connaître, de comprendre et de célébrer les différences.

C'est également l'occasion de mieux sensibiliser les gens, d'éliminer les stéréotypes et les obstacles contre lesquels la communauté lutte depuis longtemps.  Chaque personne a le droit d'être traitée avec équité et dignité.

Toronto, qui est l'hôte de l'un des plus grands défilés de la Fierté gaie, accueille cette année la Fierté mondiale du 20 au 29 juin.  C'est également la première fois qu'une ville nord-américaine est choisie pour organiser cet événement.  Les nombreux événements qui sont organisés durant les festivités mettront en lumière la tolérance et la diversité qui font la marque de Toronto.  On s'attend à ce que la Fierté mondiale 2014 attire plus de cinq millions de visiteurs des quatre coins du monde.  Si vous souhaitez participer et/ou faire du bénévolat, communiquez avec l'Alliance arc-en-ciel : pride@opseu.org.   À l'occasion de la Fierté mondiale, il y aura des expositions d'arts, des activités communautaires, la Conférence sur les droits de la personne de la Fierté mondiale (25-27 juin ), la marche Trans (27 juin), la marche Dyke (28 juin ) et le 34e défilé annuel de la Fierté gaie (29 juin ).

Carnaval antillais de Toronto – du 9 juillet au 11 août

Le Carnaval antillais de Toronto (qu'on appelait auparavant Caribana) existe depuis 1967 et était à l'origine une contribution de la communauté antillaise aux célébrations du centenaire du Canada.

Le Carnaval antillais de Toronto, comme les autres festivals caraïbes de la planète, est plus qu'une simple fête. On y célèbre la chute des barrières artificielles de la société – barrières de classe, de race et du monde de l'argent. Bien sûr, on célèbre aussi la culture, la gastronomie, le folklore, les arts, la musique, l'histoire des Antilles,  la diversité ethnique et sociale des populations antillaises : personnes d'ascendance africaine (esclaves ou pas) propriétaires français de plantations, ouvriers agricoles des Indes orientales et de la Chine, colons britanniques, espagnols et créoles et populations indigènes.  C'est la célébration d'une émancipation véritable et spirituelle.

Le Carnaval antillais de Toronto s'inspire généralement du Carnaval de Trinité-et-Tobago. Avant l'abolition de l'esclavage en 1834, les célébrations du Carnaval de Trinité-et-Tobago avaient deux volets principaux : le premier avec des torches et jeux de tambour de Trinité et d'autres traditions des esclaves d'origine africaine et le deuxième avec les très beaux costumes en soie et satin des propriétaires européens de plantations. Les messieurs et dames français revêtaient souvent des costumes caricaturant leurs propres esclaves, tandis que les esclaves parodiaient leurs maîtres.

Après l'émancipation, défiler dans les rues en costumes traditionnels, en dansant et chantant, était pour les anciens esclaves une manière symbolique de célébrer la liberté retrouvée après l'esclavage des « champs de canne à sucre ».  Le Carnaval antillais de Toronto, qui se déroule à cette date pour commémorer l'émancipation de l'esclavage dans l'île de Trinité, le 1er août 1834, coïncide également avec la fête de la récolte en Europe où on célébrait le premier pain fait avec le blé de l'année et l'ouverture des champs aux pâturages.

Le festival a évolué au fil des ans, passant des danseurs amateurs aux troupes de danse du Carnaval antillais de Toronto d'aujourd'hui, qui sont en compétition pour remporter le titre convoité de la « troupe de l'année ». Les troupes de danse passent devant des juges qui évaluent les costumes, l'énergie de la troupe de mascarade, la créativité de la présentation, pour ne citer que ces aspects.

Le Carnaval antillais de Toronto, qui rassemblait quelques centaines de participants sur la rue Yonge à la fin des années 60, puis quelques milliers sur l'avenue University dans les années 80 et 90, est devenu l'une des plus importantes attractions touristiques au Canada, attirant aujourd'hui plus d'un million de personnes dans le secteur du boulevard Lakeshore. Le Carnaval dure deux semaines, mais le clou du spectacle reste le défilé, qui clôture la fin de semaine du festival.  Nous vous invitons à célébrer avec nous cette explosion de joie et de plaisir. Pour de plus amples informations, consultez le site du Carnaval : 2014 TORONTO CARIBBEAN CARNIVAL.

Journée internationale de la jeunesse

« Leadership :  Accélérer votre activisme », c'est le nom de l'événement qui est organisé par le Comité provincial des jeunes travailleurs pour la 7e fois à l'occasion de la Journée internationale de la jeunesse.  Après le succès de 2013, l'événement 2014 se déroulera sur deux jours, du 11 au 12 août 2014, au Centre des membres du SEFPO, au centre-ville de Toronto.  L'objectif consiste à éduquer les jeunes travailleurs sur la façon de faire entendre leur voix au SEFPO, au travail et dans leurs communautés.  Les activités prévues, comme les séances interactives sur l'acquisition de compétences, permettront aux participants d'acquérir les outils et les connaissances dont ils ont besoin pour assumer leurs rôles de leadership au sein du SEFPO.  Pour obtenir des renseignements sur l'inscription et l'ordre du jour de la conférence, consultez : Journée internationale de la jeunesse 2014 : La date limite pour s'inscrire est le 13 juin 2014!

Conférence sur les droits de la personne

La planification de la 3e Conférence biennale sur les droits de la personne est déjà en cours.  Elle aura lieu du 7 au 6 novembre 2014 au Delta Chelsea, au centre-ville de Toronto.  Le thème de cette année, « Droits de la personne, droits concurrents, droits émergents »  a pour objectif d'examiner les tendances actuelles en matière de droits de la personne et les effets des droits concurrents et émergents.  Parmi les sujets discutés, citons les retombées sur les communautés autochtones, les droits des enfants, les droits des travailleurs migrants, des droits des personnes handicapées, etc. Quelque cent cinquante membres du SEFPO des quatre coins de l'Ontario participeront à la conférence.  Davantage d'informations sur la conférence seront disponibles très bientôt.

Mois du patrimoine asiatique

On célèbre le Mois du patrimoine asiatique tous les ans au mois de mai.  Les célébrations, qui se déroulent tout au long du mois de mai, mettent en évidence la longue et riche histoire des Canadiens d'origine asiatique, ainsi que leurs diverses contributions à la société canadienne sur le plan social, culturel, politique et économique. Les pays asiatiques constituent l'une des plus grandes sources d'immigrants au Canada.

Aux États-Unis, on célèbre le Mois du patrimoine asiatique depuis 1979.  En décembre 2001, le Sénat du Canada a officiellement reconnu le mois de mai comme Mois du patrimoine asiatique, à la suite de l’adoption d’une motion présentée par la sénatrice Vivienne Poy. En 2002, le gouvernement du Canada a signé la déclaration officielle reconnaissant la contribution des Canadiens d'origine de l'Asie de l'Est, du Sud, de l'Ouest et du Sud-Est.

Le SEFPO s'associe avec ses membres d'origine asiatique pour célébrer le Mois du patrimoine asiatique.  Le SEFPO rend hommage aux nombreuses réalisations et contributions des Canadiens d’origine asiatique qui contribuent, au même titre que nous tous, à l'enrichissement de la diversité culturelle et sociale du Canada.  Pour obtenir des informations supplémentaires, veuillez suivre ce lien : http://www.cic.gc.ca/francais/multiculturalisme/asiatique/index.asp.

Événement récent

Conférence des femmes 2013

Du 8 au 10 novembre 2013, 150 membres des quatre coins de l'Ontario ont participé à la Conférence biennale des femmes du SEFPO, à Toronto, dont le thème était « Parcours d'une femme : L'art du possible ».  La combativité des nombreuses conférencières, qui ont partagé leurs parcours personnels, a encouragé les participantes du SEFPO à continuer leur travail sur ces questions primordiales dans leurs sections locales et régions.  Pour de plus amples informations, consultez :  Conférence des femmes 2013 du SEFPO.

Télécharger la version pdf du bulletin de l'Équité.

bulletin_equite_mai_2014_fr_b.pdf

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