Toronto – Je suis profondément préoccupé par l’arrestation du président national du syndicat Unifor, Jerry Dias, lundi, alors qu’il exerçait son droit constitutionnel à la liberté d’association sur une ligne de piquetage légale devant la raffinerie Co-op, à Regina.
C’est un jour très triste non seulement pour le mouvement syndical, mais également pour la démocratie au Canada.
Les militants syndicaux et les défenseurs de la justice sociale jouent un rôle crucial pour protéger nos droits et libertés au Canada et il est effrayant de voir que cet équilibre, par l’intervention d’autorités compétentes, puisse basculer à tout moment du côté d’employeurs riches et puissants.
C’est consternant parce que ce qui est arrivé au président Dias ce lundi aurait facilement pu arriver à n’importe qui dans le mouvement syndical.
Le Syndicat des employés de la fonction publique de l’Ontario condamne les actions des individus qui ont pris la décision de faire arrêter le président Dias et six autres membres d’Unifor.
Je tiens à dire aux personnes qui ont pris cette décision qu’il s’agissait d’un lock-out et non pas d’une grève.
Il est honteux que cela se soit produit en Saskatchewan, la province de Tommy Douglas, qui était un ardent défenseur de la justice sociale, des travailleurs et de leur droit d’adhérer à un syndicat.
Le SEFPO invite les militantes et militants syndicaux à soutenir Unifor. Dans ce moment difficile, il est important de se serrer les coudes et de parler d’une même voix forte.
Je suis en route pour la Saskatchewan afin d’apporter mon soutien au président Dias et de dénoncer ouvertement cette injustice.
À mon ami Jerry et à toute la famille d’Unifor, je souhaite dire : nous sommes à vos côtés.
Plus forts, un jour après l’autre.
Renseignements : Warren (Smokey) Thomas 1-613-329-1931