Le mandat de grève signale le temps de recommencer la négociation sérieuse

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TORONTO – En montrant l’appui d’un bout à l’autre de la province, le personnel scolaire des collèges communautaires ont donné à leur équipe de négociation un mandat de grève visant à informer leur employeur qu’il est temps de négocier sérieusement. 

« Nos membres ont transmis un message clair.  Si l’employeur est vraiment sérieux à propos de conclure une entente, il est temps qu’il retourne à la table de négociation avec le seul but de conclure une entente, » a déclaré Warren (Smokey) Thomas, président du Syndicat des employés de la fonction publique de l’Ontario (SEFPO).

« Avec le vote de grève d’aujourd’hui, nous déclarons que le temps de l’inflexibilité exercée par l’employeur est terminé.  Passons aux négociations sérieuses aussitôt que possible. » 

Le personnel scolaire dans 18 des 24 collèges ont voté pour donner à leur équipe de négociation un mandat pour déclencher une grève si les négociations ne sont pas fructeuses.  Le SEFPO représente plus de 9 000 professeurs, conseillers et bibliothécaires qui travaillent à temps plein dans les collèges.

« Notre objectif est de conclure une entente équitable sans une grève, mais si cela n’est pas possible, la date de déclenchement de la grève pourrait être à la mi-février, » a déclaré Ted Montgomery, président de l’équipe de négociation.

« Au début de cette ronde de négociations, nos membres ont présenté à la table certaines revendications précises, y compris celles de la charge de travail, de la rémunération et de la liberté académique, et nous avons l’intention d’obtenir des résultats à l’égard de ces revendications, » a continué Montgomery.

Le syndicat continue à insister que les collèges mettent en œuvre les recommandations d’un groupe de travail doté d’un président indépendant sur la charge de travail, formé après le débrayage du personnel scolaire en 2006.  Les deux parties avaient accepté les recommandations du groupe, y compris celles de la liberté académique et de la charge de travail, mais durant les négociations, l’employeur a manqué à ses obligations en vertu de cette entente.

De plus, le syndicat fait appel aux collèges de retirer les conditions d’emploi imposées qui ont été mise en place de façon arbitraire – en l’absence d’une entente négociée – depuis le 18 novembre 2009.

« Nos membres sont bouleversés par le fait qu’ils se sont trouvés dans l’obligation de travailler dans des conditions d’emploi imposées par l’employeur,  » a continué Montgomery.

Il a aussi fait appel à John Milloy, ministre de la Formation, des Collèges et des Universités, et au premier ministre Dalton McGuinty, de faire valoir l’engagement de leur gouvernement envers l’éducation de qualité et d’ordonner les négociateurs des collèges de retourner à la table de négociation avec l’intention d’arriver à une entente équitable.

Pour de plus amples renseignements :

Ted Montgomery, président, équipe de négociation du SEFPO, 416-578-4255 (cellulaire)

Greg Hamara, Relations avec les médias, SEFPO, 647-238-9933 (cell.)

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