Toronto – Une crise de sous-financement chronique empoisonne les collèges ontariens, lesquels doivent cesser d’ignorer les préoccupations de leurs employés, a déclaré le président du SEFPO, Warren (Smokey) Thomas.
Les employés des collèges apportent une aide indispensable aux étudiants internationaux sur le plan scolaire, culturel et local en leur fournissant de nombreux services à l’intérieur comme à l’extérieur des salles de classe. Ils fournissent des conseils aux étudiants sur leurs finances/services bancaires, leur épicerie, les renvois à des cliniques médicales et à des conseillers, ainsi que le soutien à l’immigration/emploi.
La présence d’étudiants étrangers dans nos collèges est avantageuse pour tout le monde et améliore l’environnement d’apprentissage pour nos étudiants canadiens.
« Les collèges ontariens devraient prioriser le bien-être et les priorités de leurs étudiants plutôt que leurs profits », a déclaré M. Thomas. « Les collèges comptent trop sur les frais de scolarité et autres frais facturés aux étudiants internationaux, alors que ce dont ils ont vraiment besoin est d’améliorer la stabilité du financement de la province. »
Le SEFPO représente les employés des collèges de toute la province. L’année dernière, le gouvernement Ford avait supprimé, sans réfléchir et de façon irresponsable, le Groupe de travail des collèges, mis sur pied pour aborder les questions concernant l’avenir de notre système collégial. Pire encore, plus tôt cette année, le gouvernement Ford a annoncé qu’il associerait le budget des collèges à un modèle de financement basé sur les performances.
Monsieur Thomas mentionne une série d’articles publiés le mois dernier dans le Toronto Star sur les étudiants internationaux venus en Ontario pour étudier dans un des 24 collèges publics de la province. Ces articles révèlent que les collèges comptent trop sur les énormes frais de scolarité que paient les étudiants internationaux pour étudier en Ontario pour financer leurs programmes et leurs campus, et qu’ils ne réinvestissent pas adéquatement dans les soutiens permanents appropriés dont les étudiants internationaux ont besoin et qu’ils méritent.
« Les étudiants internationaux qui viennent étudier ici ne sont pas correctement pris en charge », a ajouté M. Thomas. « Imaginez aller dans un autre pays pour étudier et n’avoir que peu ou pas d’aide pour naviguer dans ces nouveaux pays, système d’éducation et culture. Comment les étudiants étrangers sont-ils censés réussir sans aide? On les mène droit à l’échec! »
Le SEFPO demande aux collèges de la province de tenir compte de l’avis de leurs employés et de travailler avec eux pour faire en sorte que notre système collégial public en soit un de classe mondiale, tant pour les étudiants du pays que pour les étudiants étrangers.
« Les étudiants et les employés des collèges de l’Ontario ne parviendront pas à prospérer sans un financement adéquat de la province », a encore dit M. Thomas.
Pour plus d’information : Warren (Smokey) Thomas 613-329-1931