La période de sept jours de chaque année qui se termine le 18 mai est proclamée Semaine de sensibilisation au génocide des Tamouls en Ontario. La Loi proclamant la Semaine de sensibilisation au génocide des Tamouls, qui a été adoptée l’année dernière, fait de l’Ontario la première juridiction au monde à reconnaître et à nommer le génocide perpétré contre les Tamouls au Sri Lanka.
Durant cette période, les Tamouls se réunissent pour se souvenir et réfléchir aux actes odieux de violations des droits de la personne qui ont été perpétrés contre les Tamouls dans leur patrie. Pour la communauté tamoule, les survivants, leurs familles et les personnes touchées, c’est l’occasion de sensibiliser les gens aux souffrances subies par leur peuple pendant la guerre civile qui a duré plus de 30 ans au Sri Lanka.
Selon certaines organisations, jusqu’à 150 000 personnes aurait été tuées durant ce génocide.
Les Tamouls continuent la lutte pour la justice, la liberté et le droit à l’autodétermination. Des milliers de personnes ont disparues et beaucoup d’autres continuent d’être déplacées et à chercher leurs proches.
La communauté tamoule de l’Ontario est l’une des plus importantes hors Asie du Sud-Est. Les Tamouls ont surmonté les épreuves et connaissent aujourd’hui du succès, mais le traumatisme intergénérationnel est profond et touche plusieurs générations.
Cette année, c’est le 13e anniversaire du massacre de Mullivaikkal, qui est souligné chaque année le 18 mai. Les jours précédents cette date en 2009, des milliers de Tamouls, des jeunes en particulier, ont marché dans les rues de Toronto pour attirer l’attention sur le sort de leurs familles et proches. L’un des moments les plus mémorables de ce mouvement a été le 10 mai 2009, lorsque la communauté tamoule a occupé l’autoroute Gardiner de Toronto pour attirer l’attention de la communauté internationale.
Pour l’OPSEU/SEFPO, la Semaine de sensibilisation au génocide des Tamouls est l’occasion de reconnaître le génocide perpétré contre les Tamouls et de montrer notre solidarité pour la lutte en cours pour la liberté et la paix dans l’Îlam tamoul. Nous pensons qu’il est temps de dire qu’il s’agit d’un génocide et de sensibiliser la population afin que de tels crimes contre l’humanité ne se reproduisent nulle part ailleurs dans le monde. Nous sommes aux côtés de la communauté tamoule qui continue d’avancer sur le chemin de la guérison tout en luttant pour que les responsables rendent des comptes.
Solidairement,
JP Hornick, présidente de l’OPSEU/SEFPO
Laurie Nancekivell, première vice-présidente/trésorière de l’OPSEU/SEFPO