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La Journée internationale pour le droit à la vérité en ce qui concerne les violations flagrantes des droits de l'homme et pour la dignité des victimes

Romero
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Le 24 mars marquait la Journée internationale pour le droit à la vérité en ce qui concerne les violations flagrantes des droits de l’homme et pour la dignité des victimes.

Les Nations Unies ont choisi cette date en souvenir de l’Archevêque Óscar Arnulfo Romero, qui avait été assassiné le 24 mars 1980. L’archevêque était un défenseur des droits de la personne et s’opposait catégoriquement aux violations des droits de l’homme perpétuées par le gouvernement du El Salvador.

Le rapport publié en 1993 par une commission des Nations Unies disait que Romero avait été assassiné par des escadrons de la mort pro-gouvernement tandis qu’il célébrait la messe.

Il avait incité le Haut-commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme à déclarer, en 2006, que l’État avait l’obligation de protéger et de garantir les droits humains, de conduire des enquêtes efficaces et de fournir un recours et une réparation efficaces aux victimes de telles violations.

Le président du SEFPO, Warren (Smokey) Thomas, s’est dit fier de la façon dont son syndicat lutte pour protéger et soutenir les droits humains, tant au Canada qu’ailleurs dans le monde.

« Par exemple, nous avons instamment prié notre gouvernement de mettre en œuvre les recommandations du rapport final publié en juin 2019 de l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées, et nous continuerons de le faire. Nous devons travailler ensemble pour apporter paix et réconfort à ces familles. »

Il est important de se souvenir des objectifs de la Journée internationale pour le droit à la vérité en ce qui concerne les violations flagrantes des droits de l’homme et pour la dignité des victimes :

  • honorer la mémoire des victimes de violations flagrantes et systématiques des droits de l’homme et insister sur l’importance du droit à la vérité et à la justice;
  • rendre hommage aux personnes qui ont consacré toute leur vie à la lutte et à la protection des droits de l’homme universels et qui l’ont perdue; et
  • exprimer une reconnaissance particulière pour le travail important et les valeurs démontrées par l’Archevêque Romero.

Les luttes quotidiennes pour les droits humains n’occupent peut-être pas toujours une place prépondérante dans nos vies trépidantes, mais nous ne devons jamais oublier les sacrifices consentis par ceux et celles qui ont lutté ou ont perdu la vie parce qu’ils avaient dénoncé les individus qui cherchaient à refuser leurs droits humains à d’autres.

Bien des gens sont morts pour les droits mêmes que nous prenons pour acquis. Si tout ce que nous pouvons faire, c’est nous arrêter quelques instants pour reconnaître leurs sacrifices, alors faisons-le en leur honneur.

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