Un message de Warren (Smokey) Thomas, président du SEFPO, aux membres du SEFPO
Chers amis,
Si vous étiez au Congrès du SEFPO cette année, vous savez que les délégués ont travaillé dur pour arriver à une solution relativement à une question d’agression et de harcèlement sexuels au travail. Vous savez peut-être aussi qu’un éditorialiste du Toronto Star, Martin Regg Cohn, a critiqué la façon dont notre syndicat a abordé le problème. J’ai répondu à ses commentaires dans une lettre, mais le Star a refusé de la publier. Pour votre information, ma lettre est ci-dessous.
Solidairement,
Warren (Smokey) Thomas
À l’attention du rédacteur, Toronto Star
Objet : La loyauté aux misogynes de l’extrême-droite nuit aux conservateurs : Cohn, le 17 avril (traduction libre du titre)
Il est dommage que Martin Regg Cohn n’ait pas assisté au Congrès du SEFPO, l’événement qu’il couvrait dans sa chronique. S’il avait été là, il aurait vu un magnifique exemple de résolution de problèmes en groupe, par l’entremise d’un débat libre et ouvert, dans une organisation passionnément démocratique. Y a-t-on observé différents points de vue, au début, sur la façon dont le syndicat devrait gérer un problème particulier lié à l’agression et au harcèlement sexuels? Oui, c’est vrai. Mais lorsque le Conseil exécutif du SEFPO et moi-même avons proposé une résolution, les délégués au Congrès l’ont débattue entre eux en long et en large, puis sont revenus pour voter à 98,3 pour cent en faveur de notre résolution.
La chronique de Monsieur Cohn ne fait pas mention de cela. Je ne veux pas paraître trop vieux jeu, mais il devrait peut-être songer à assister aux évènements qu’il couvre.
Warren (Smokey) Thomas
Président, Syndicat des employés de la fonction publique de l’Ontario