Le président Thomas demande que la LCBO reçoive elle aussi l'appel d'offres de M. Ford pour la vente de cannabis

Warren (Smokey) Thomas, OPSEU President, on phone
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Toronto – Tandis que le marché criminel du cannabis continue de prospérer à travers la province, le président du SEFPO, Warren (Smokey) Thomas, demande au gouvernement Ford de permettre à la LCBO de rivaliser pour les nouveaux permis de vente de cannabis.

« Le secteur privé a eu plus d’un an pour mettre en place un système de vente de cannabis qui soit légal, et il a royalement échoué », a déclaré M. Thomas. « On a encore trop peu de magasins et on a même vu des cas de sociétés tomber en proie à la criminalité organisée. »

« Il est temps de nettoyer ce gâchis et de mettre le bien de nos enfants et de nos communautés avant les intérêts de commerçants sans scrupules et de gangsters. Il est temps de laisser la LCBO faire ce qu’elle fait le mieux, soit vendre des substances contrôlées de manière responsable tout en assurant un maximum de revenus pour nos services publics essentiels. »

Depuis sa décision subite de ne pas adopter le plan responsable du gouvernement précédent de vendre le cannabis par le biais d’un système public, le projet du gouvernement Ford de privatisation de la vente de cannabis n’a fait qu’ajouter au chaos et à la criminalité. Avec le plan du gouvernement précédent de vendre le cannabis publiquement, nous aurions aujourd’hui quelque 80 magasins de cannabis à travers la province. Au lieu de cela, il y en a encore moins de 25, donnant au marché criminel la place nécessaire pour se développer et s’enraciner.

« Le mot échec n’est pas assez fort pour exprimer le fiasco du projet de privatisation de M. Ford, c’est un désastre absolu », a déclaré Eduardo (Eddy) Almeida, premier vice-président/trésorier du SEFPO. « Le premier ministre a choisi de donner à ses potes du secteur privé une grande part des bénéfices de la vente du cannabis et les Ontariens en paient le prix. »

Selon M. Almeida, il est ironique qu’un gouvernement qui se proclame champion de l’ouverture des marchés et de la libre concurrence interdise à un des concurrents les plus importants de l’industrie d’entrer sur ce marché.

« La LCBO a fait ses preuves », a souligné M. Almeida. « En l’empêchant d’entrer en concurrence, le premier ministre nous fait malheureusement comprendre qu’il n’est pas réellement intéressé par la concurrence. Ce qu’il veut vraiment, c’est récompenser les sociétés qui l’appuient et ses initiés du parti. »

Monsieur Thomas souligne que près d’un quart des municipalités de la province se méfient tellement des détaillants de cannabis privés qu’ils leur ont interdit l’accès à leurs communautés.

« Et les sondages et l’expérience démontrent que les Ontariens veulent des détaillants de cannabis dignes de confiance, qui mettent le bien des gens avant les profits », a encore dit M. Thomas. « Quoi qu’il en soit, M. Ford devrait permettre aux municipalités qui ont décidé de ne pas participer à la vente privée de cannabis de choisir un détaillant de cannabis public géré par le public. Il suffirait de réaménager les magasins de la LCBO, et ça ne prendrait pas longtemps.

« La concurrence devrait se faire dans les deux sens, mais j’imagine que c’est la dernière chose que le premier ministre veuille promouvoir. Permettre à la LCBO et à ses travailleurs de première ligne de montrer de quoi ils sont capables ne ferait que noircir encore davantage l’image de ses potes du secteur privé. »

Renseignements : 

Warren (Smokey) Thomas, président du SEFPO, 613-329-1931

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