Toronto – L’annonce par la Commission des relations de travail de l'Ontario (la Commission) de la désignation du président suppléant pour la représentation syndicale du personnel de soutien à temps partiel des collèges est une bonne nouvelle, selon le président du Syndicat des employés de la fonction publique de l’Ontario (SEFPO). C’est une nouvelle, cependant, qui arrive bien tard pour les travailleurs qui attendent depuis trop longtemps à cause des manœuvres dilatoires auxquelles a recours l'employeur.
« Maintenant que le président suppléant a été désigné, nous avons quelqu’un qui travaille sur le dossier et qui peut, d’ores et déjà, traiter le premier problème de l’ajout de noms à la liste des employés par l’employeur durant les mois qui ont suivi le scrutin de juin », a déclaré Warren (Smokey) Thomas. « Il est regrettable, cependant, que la Commission ait accordé autant de temps à l'employeur qui en a profité pour ajouter de nouveaux noms à la liste. Selon la procédure habituelle, l'employeur a deux jours pour l’envoyer, mais dans ce cas il a eu droit à trois mois. »
« Mais on arrive bientôt au bout du tunnel. Avec la désignation du président suppléant, nous pouvons commencer par résoudre toutes les questions encore en suspens, telles que les milliers de signataires de cartes syndicales qui selon l'employeur n’ont jamais fait partie du personnel. »
Les autres questions à trancher concernent le statut de plusieurs milliers de travailleurs qui ont signé les cartes syndicales qui ont été envoyées par le SEFPO, mais qui ne figurent pas sur la liste des employés fournie par le Conseil des employeurs des collèges. On doit également résoudre les questions du nombre important de noms en double, des employés qui appartiennent à l'unité du personnel scolaire, ainsi que des employés qui travaillent plus de 24 heures par semaine, mais qui, pourtant, figurent toujours sur la liste des employés à temps partiel.
« Les longs délais dans le dépouillement de ce vote ne sont pas surprenants », a ajouté le président Thomas. « Après tout, nous savons qu’il s’agit de la plus grande campagne de syndicalisation de l'histoire du Canada. »
Marilou Martin, la présidente de l'Exécutif divisionnaire du personnel de soutien des CAAT, a souligné l'importance du résultat de ce scrutin pour les travailleurs à temps partiel qui attendent que l’on compte leurs bulletins de vote. « Pour ces travailleurs, qui attendent depuis si longtemps, la bonne nouvelle c'est que l’on va enfin pouvoir aller de l'avant », a-t-elle déclaré. « La mauvaise nouvelle est que l'employeur ne semble toujours pas prêt à arrêter ses manœuvres déloyales et à permettre le dépouillement des bulletins de vote. »
Renseignements : Craig Ashbourne, agent des communications par intérim, 226 821-1725, [email protected]