Les membres des Services de police de l’Université de Waterloo ont voté massivement en faveur de leur adhésion au SEFPO, accordant leur confiance à 95 pour cent au plus important syndicat du secteur public de l’Ontario. Ces agents de police font désormais partie des plus de 6 000 membres du Secteur 9 du SEFPO, le Secteur des universités.
Les 24 agents de police du campus accomplissent un grand nombre de tâches, comme porter des accusations et procéder à des arrestations, en vertu de la même autorisation légale que les policiers. Ils veillent à la sécurité de plusieurs milliers d’étudiants, de professeurs, d’employés et de visiteurs en patrouillant les campus de l’Université de Waterloo à pied, à vélo et en voiture.
Les agents de police se plaignaient depuis longtemps d’un manque de transparence dans leur milieu de travail. Ils déploraient également le fait que l’employeur ignorait continuellement ce qu’ils avaient à dire.
« Lorsque vous travaillez sur la ligne de front, comme ces nouveaux membres, vous êtes les mieux placés pour cerner les problèmes et proposer les solutions qui fonctionnent le mieux », a déclaré Kella Loschiavo, présidente du Secteur 9. « Leur employeur n’était malheureusement pas très intéressé par leur opinion et expérience. »
« Et le manque de transparence de la part de l’employeur a en outre fini par exaspérer ces travailleurs », a ajouté Kella Loschiavo. « Ce n’était qu’une question de temps avant qu’ils se tournent vers un syndicat afin d’avoir leur mot à dire dans leur milieu de travail et de faire en sorte que des questions, comme l’embauche et l’avancement, soient enfin transparentes. »
« Compte tenu du travail que le SEFPO accomplit au nom de plusieurs services de police à d’autres campus, les Services de police de l’Université de Waterloo n’ont pas hésité une seconde à choisir le SEFPO pour les représenter. »
Le président du SEFPO, Warren (Smokey) Thomas, déclare que les Services de police de l’U de W font partie d’une tendance.
« Nous avons le privilège de représenter un nombre croissant de services de police sur les campus universitaires. Je suis absolument ravi que les membres des Services de police de l’U de W aient choisi de faire confiance au SEFPO. Nous leur procurerons une représentation de première classe. »
« La période d’incertitude à laquelle nous sommes confrontés avec la COVID-19 est un autre exemple qui illustre combien il est important que les travailleurs de première ligne soient représentés par un agent négociateur fort qui peut les protéger efficacement et défendre leurs intérêts. »