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Manifestation des membres du Service de sécurité de l’UWO avant l’expiration du délai de grève

London – Dans un important mouvement de solidarité, les membres du Service de sécurité du campus de l'Université Western Ontario (UWO) ont manifesté vendredi dernier une semaine avant un éventuel arrêt de travail. Leur rassemblement a reçu l'appui du personnel de l’université et des associations de professeurs, ainsi que de Teresa Armstrong, la députée provinciale de London-Fanshawe.

Ces dix membres du Service de sécurité du campus, représentés par le Syndicat des employés de la fonction publique de l'Ontario (SEFPO), sont sans contrat de travail depuis le 30 juin 2015. Ils demandent des améliorations à la sécurité, à la formation, ainsi que la parité salariale avec d’autres services de sécurité de campus universitaires. Des réunions de médiation avec un tiers sont prévues jeudi et vendredi, avant le possible déclenchement d’une grève ou d’un lock-out dès le 21 mai à partir de minuit une.

Le syndicat affirme que l'employeur a refusé de négocier de bonne foi et a demandé la conciliation avant même le début des négociations.

« Dès le début des négociations, l’Université Western a adopté une approche agressive », a indiqué Julie McGuffin, la présidente de la section locale 102 du SEFPO. « Plus récemment, l'employeur a demandé au ministère du Travail de publier un rapport recommandant de ne pas instituer de commission de conciliation afin d’avoir les mains libres pour mettre nos membres en lock-out. »

« Il est très difficile de négocier avec un mur. Il n'en reste pas moins que le SEFPO est déterminé à négocier une convention collective équitable. »

McGuffin a contesté un rapport de presse citant un représentant de l’université qui a affirmé que c’est la province qui détermine si les services de sécurité de campus ont le droit d’utiliser leurs sirènes et gyrophares en dehors des campus.

« C'est de la désinformation, a précisé McGuffin. C'est l'Université qui décide de nous donner, ou non, le droit d’utiliser les gyrophares ou les sirènes afin que nous puissions nous rendre plus rapidement aux résidences étudiantes situées hors campus. Et elle nous a dit non. »

« Nous avons besoin de ces outils afin de mieux assurer la sécurité des étudiants dans les résidences. Je ne parviens pas à comprendre pourquoi l’employeur souhaite placer des obstacles à la sécurité ».

Warren (Smokey) Thomas, le président du SEFPO, a déclaré que le manque de respect de l’employeur pour le processus de négociation est inadmissible. « On parle ici d’un petit groupe d’agents qui sont confrontés à une tâche énorme : assurer la sécurité de quelque 60 000 membres du personnel, étudiants et visiteurs qui sont répartis sur un campus complexe et immense. Et ils font un excellent travail. »

« Ils demandent seulement les outils et la formation nécessaires pour effectuer leur travail au mieux de leur capacité, ainsi qu’une rémunération comparable à celle d'autres services de sécurité de campus », a-t-il ajouté. « Leurs revendications sont raisonnables, mais c’est l'employeur qui est totalement déraisonnable. Après un an sans contrat de travail, il est temps que l’Université Western descende de ses grands chevaux et s’engage dans la négociation collective. »

Renseignements : Julie McGuffin, 519 859-9102

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