Bulletin de négociation no 10
Avoir de bons emplois stables ne devrait pas être une chose qui devient de plus en plus difficile pour le personnel scolaire des collèges. Les collèges sont pourtant prêts à sacrifier une éducation de qualité en s’attaquant à l’avenir des cohortes étudiantes et du personnel scolaire!
Aujourd’hui, nous étions de retour à la table de négociation pour préparer notre première journée de conciliation demain. En dépit de l’« engagement » inconstant de l’employeur à parvenir à un règlement négocié, nous demeurons focalisés sur notre objectif : faire avancer les revendications des membres – que nous avons mises sur la table à la suite du déroulement de nos processus démocratiques – et repousser les dizaines de concessions inadmissibles.
Les concessions déposées par le CEC et les collèges comprennent :
- L’introduction de nouvelles dispositions concernant les mises à pied, ce qui aggrave l’instabilité d’emploi;
- Le prolongement de l’année scolaire à 12 mois pour tout le monde, ce qui menace nos blocs de vacances, nos avantages en heures supplémentaires liés au onzième mois et nos périodes de non-enseignement (11.08);
- Des protections de la charge de travail à deux niveaux, ciblant les membres du personnel scolaire déjà confrontés à des pressions inéquitables sur la charge de travail – y compris les membres dans les programmes de rattrapage scolaire et des métiers;
- La réduction du temps d’enseignement (par exemple, les heures de contact d’enseignement pour les cours asynchrones), ce qui a de graves répercussions sur la charge de travail, l’ancienneté et le statut du personnel à charge partielle;
- L’introduction d’une nouvelle période de probation de plus de deux ans pour le personnel à charge partielle;
- L’élimination de cinq (5) jours consécutifs de perfectionnement professionnel (PP) et plus de restrictions, réductions, gestions et contrôles visant notre accès au PP.
À compter du 15 octobre, votez OUI, votez pour le mandat de grève – parce qu’une éducation de qualité, c’est primordial. Un vote écrasant pour le OUI enverra un message fort aux collèges et leur montrera que nous sommes unis derrière nos revendications.
Nous avons besoin d’un contrat qui nous fera aller de l’avant
Le CEC et les collèges ont déposé pas moins de 30 concessions, qui auraient de sérieuses répercussions sur les expériences du personnel scolaire à l’avenir.
Les soi-disant efforts visant « à moderniser » l’année scolaire – à l’étendre à 12 mois – et créer une « flexibilité en programmation des programmes en forte demande comme les programmes d’apprentissage» déroulent le tapis rouge à l’employeur. Les collèges ont déjà la capacité de fonctionner toute l’année et de rémunérer les membres pour leur travail grâce à la disposition du onzième mois (15.01 B).
En réalité, prolonger l’année scolaire est une prise en main sur le contrôle académique : contraindre encore davantage les périodes de perfectionnement professionnel à 11.08, réduire la nécessité du onzième mois et avoir un impact supplémentaire sur les seuils d’heures de contact d’enseignement (HCE) et le contournement des règles pour le passage à temps plein.
De plus, les définitions des « modes de prestation » proposées par le CEC ne reflètent pas exactement tout ce que l’enseignement implique. Mais elles permettent au CEC de réduire la reconnaissance du temps consacré à l’enseignement, en créant un « jeu de coquille » relatif au Formulaire de charge de travail sans mettre en œuvre les recommandations qui figurent dans le rapport du Groupe de travail sur la charge de travail, et qui ont été pourtant formulées par la présidente impartiale du groupe de travail.
Alors que les écarts salariaux continuent de se creuser en raison de la crise inflationniste, la proposition pécuniaire de l’employeur équivaut à des réductions salariales en temps réel, et non à des gains. Si le CEC respectait le mandat principal des collèges – c’est-à-dire former la main-d’œuvre future de l’Ontario et soutenir les expériences étudiantes – il investirait dans une éducation de qualité. Les collèges ont de l’argent pour honorer cet engagement, en particulier grâce au surplus accumulé par le système qui se chiffre en milliards. Le système collégial a l’argent nécessaire pour donner la priorité à une éducation de qualité. Néanmoins, nous avons indiqué que nous sommes prêts et désireux de travailler avec le CEC pour faire face à l’incertitude dans l’avenir.
Du 15 au 17 octobre, votez OUI, votez pour le mandat de grève afin d’appuyer la mission fondamentale des collèges publics de l’Ontario : l’enseignement, l’apprentissage et le soutien à nos cohortes étudiantes. N’oubliez pas : Nous obtiendrons le contrat pour lequel nous sommes toutes et tous prêts à nous battre!
Solidairement,
Votre équipe de négociation du personnel scolaire des CAAT :
Ravi Ramkissoonsingh, section locale 242, président (il/lui)
Michelle Arbour, section locale 125, vice-présidente (elle/elle)
Chad Croteau, section locale 110 (il/lui)
Bob Delaney, section locale 237 (il/lui)
Martin Lee, section locale 415 (il/lui)
Sean Lougheed, section locale 657 (il/lui)
Rebecca Ward, section locale 732 (elle/elle)
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