Votez « Oui », votez pour l’avenir des cohortes étudiantes et du personnel scolaire, du 15 au 17 octobre : mise à jour sur les négociations

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Bulletin de négociation no 9

Hier, le personnel scolaire des collèges et leurs sections locales ont organisé des événements d’un bout à l’autre de l’Ontario afin de mettre en lumière les négociations, les propositions du personnel scolaire et l’importance du prochain vote sur le mandat de grève. Vous avez répondu à l’appel à la solidarité – et nous vous demandons maintenant de poser un autre geste de solidarité. 

Un vote avec une forte participation, un vote fort pour le OUI, appuiera votre équipe de négociation à la table, qui aura toute la force des membres derrière elle. Un mandat de grève fort est un puissant levier pour repousser les concessions et faire avancer les propositions des membres à la table de négociation. 

Du 15 au 17 octobre, votez OUI lors du vote de grève à l’échelle de la province (détails et FAQ à venir).

Les membres du personnel scolaire luttent pour un système collégial de qualité pour les cohortes étudiantes

Nous éduquons l’avenir de l’Ontario dans les communautés où nous vivons et que nous servons. Nos collèges et l’éducation de nos cohortes étudiantes nous tiennent à cœur – c’est la raison pour laquelle nous luttons pour un système de qualité. Et le changement commence à la table de négociation. Nos propositions investissent dans une éducation qui se fonde sur l’apprentissage pour préparer à l’emploi. Les diplômés que nous formons jouent un rôle essentiel dans l’économie de l’Ontario. Et ils ne méritent rien de moins.

Nous savons que nos conditions de travail sont intimement liées à une éducation de qualité et aux conditions d’apprentissage de nos cohortes étudiantes. Tous les parents ou étudiants sont conscients du fait que l’éducation dépasse la salle de classe – elle inclut le perfectionnement professionnel, le temps nécessaire pour la préparation et l’évaluation, le soutien aux étudiantes et étudiants en dehors de la salle de classe, y compris leurs besoins (comme les accommodements et la maîtrise de la langue), la révision des programmes d’études, et bien plus encore.

Nos propositions accordent plus de temps aux cohortes étudiantes, améliorent la qualité de leur éducation, combattent le virage vers un système d’éducation à but lucratif qui considère son corps professoral, ses bibliothécaires et ses conseillères et conseillers comme des gadgets, et l’éducation comme une transaction.

Alors même qu’ils traversent une période de profits historiques, les collèges brandissent l’excuse des contraintes liées aux étudiantes et étudiants internationaux pour appuyer des propositions en contradiction avec les recommandations du rapport du Groupe de travail sur la charge de travail. L’excédent accumulé d’un milliard de dollars cette année seulement dans l’ensemble du système collégial, en plus du récent investissement provincial de 1,3 milliard de dollars, raconte une tout autre histoire financière. Ces fonds devraient être facilement investis dans une éducation de qualité.

Alors qu’il y a de l’argent pour plus de gestionnaires, les trois quarts des membres du personnel scolaire travaillent avec des contrats de 14 semaines avec peu ou sans avantages sociaux ni de sécurité d’emploi. Nos cohortes étudiantes méritent de recevoir une éducation de qualité, dispensée par une main-d’œuvre stable.

Nos propositions mettent l’accent sur une éducation de qualité, pas seulement sur la conception étroite de l’enseignement prôné par le CEC, afin d’offrir à nos étudiantes et étudiantes les formations de qualité qu’ils méritent – ce qui profitera aussi à leurs futurs employeurs et à l’Ontario dans son ensemble. Nos propositions donnent au personnel scolaire un peu plus de temps pour la rétroaction et l’aide aux étudiantes et étudiants, plus de possibilités de rester à jour dans leur domaine d’expertise, et une meilleure capacité de soutien pour les classes indépendamment de la façon dont les cours sont dispensés.

Récapitulatif des négociations : votez « oui » pour repousser les concessions et appuyer nos propositions

Hier, nous avons reçu des contre-propositions du CEC et des collèges concernant nos propositions sur la charge de travail (U1), le personnel à charge partielle (U2), pécuniaires (U8) et l’article 8 (U15). Quatre jours avant l’expiration de notre contrat, les propositions de l’employeur sont un pas en arrière – et truffées de concessions.

L’offre pécuniaire de l’employeur est nettement moins élevée et s’étale sur le double de la durée du contrat que celle que nous avons proposée. Cela nous enfermerait dans des conditions contractuelles inférieures à la normale pendant quatre ans. Si nous voulons suivre le rythme de la hausse du coût de la vie, notre augmentation de salaire ne devrait pas être inférieure à une hausse annuelle du loyer. 

L’employeur continue également de présenter des concessions inacceptables, en déposant des propositions qui :

  1. Réduisent considérablement le temps consacré à l’évaluation et à la rétroaction pour les évaluations assistées par ordinateur/intégrées au SGA pour la majorité des membres du personnel scolaire (M12);
  2. Suppriment l’heure de contact d’enseignement attribuée pour une prestation asynchrone, laissant le personnel scolaire avec seulement une fraction d’heure pour préparer le matériel, évaluer et donner une rétroaction aux cohortes étudiantes, et les rencontrer en tête-à-tête (M12);
  3. Créent davantage d’instabilité en matière d’emploi avec des dispositions plus larges relativement à la mise à pied et des restrictions plus strictes pour les embauches à temps plein (M1);
  4. Réaffectent le travail du personnel scolaire aux gestionnaires, empiétant sur le travail de l’unité de négociation (M8);
  5. Introduisent une approche à deux niveaux pour la protection de la charge de travail qui divise nos membres, écartant des membres du personnel scolaire qui sont déjà confrontés à des pressions de charge de travail inéquitables en augmentant le travail qui leur est assigné (M12);
  6. Éliminent cinq jours consécutifs de perfectionnement professionnel, un moyen important pour le personnel scolaire d’approfondir la qualité de l’éducation (M2);
  7. Prolongent la durée de l’année scolaire, empiétant sur les protections de la convention collective (M2);

Lisez nos remarques complètes à la table, y compris la liste complète des concessions de l’employeur.

Malgré le rapport du Groupe de travail sur la charge de travail qui montre que la charge de travail globale du personnel scolaire a augmenté, l’employeur continue de déposer des propositions qui accentuent la charge de travail en réduisant le temps qui est assigné à la plupart d’entre nous pour enseigner.

De plus, le CEC et les collèges continuent de stigmatiser le personnel scolaire à charge partielle. Malgré les conclusions du rapport qui montrent que les membres à charge partielle font du travail sans couverture contractuelle, l’employeur a refusé notre proposition relative au Calcul d’une affectation à une charge partielle (CACP) qui aurait permis de consigner la charge de travail du personnel scolaire à charge partielle.

Nous ne négocions pas pour reculer – en d’autres termes, nous n’acceptons pas de concessions parce que nos droits ne peuvent pas nous être aliénés. Les gains des années précédentes sont le résultat de la lutte des membres qui nous ont précédés, et ils appartiennent aux membres qui viendront après nous. Notre travail consiste à regarder vers l’avenir et à négocier les revendications des membres, à améliorer les salaires et les conditions de travail, et à réduire la précarité à l’échelle du système.

Un vote fort pour le « oui » – ou pour le mandat de grève – est un puissant levier pour repousser les concessions et faire avancer les propositions des membres. Il indique clairement au CEC et aux collèges que les membres du personnel scolaire appuient leur équipe de négociation.

L’avenir des cohortes étudiantes et du personnel scolaire est étroitement lié. Parlez à vos collègues et, du 15 au 17 octobre, votons toutes et tous pour le « oui », pour une éducation de qualité et pour un meilleur système collégial.

Solidairement,

Votre équipe de négociation du personnel scolaire des CAAT :

Ravi Ramkissoonsingh, section locale 242, président (il/lui)
Michelle Arbour, section locale 125, vice-présidente (elle/elle)
Chad Croteau, section locale 110 (il/lui)
Bob Delaney, section locale 237 (il/lui)
Martin Lee, section locale 415 (il/lui)
Sean Lougheed, section locale 657 (il/lui)
Rebecca Ward, section locale 732 (elle/elle)

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