Penetanguishene – Le Syndicat des employés de la fonction publique de l'Ontario demande que le Centre de soins de santé mentale Waypoint embauche immédiatement du personnel de sécurité pour tous les quartiers de l’hôpital afin de prévenir d’autres actes de violence à l’endroit des travailleurs.
L’unité médico-légale provinciale du Centre Waypoint loge un grand nombre de personnes qui ont commis des crimes graves, que l’on a jugées ne pas être criminellement responsables ou être inaptes à subir un procès dans un tribunal.
« En ce moment, ce sont les infirmières et infirmiers autorisés et infirmières et infirmiers auxiliaires autorisés qui assurent la sécurité au Centre Waypoint », a déclaré le président de la section locale 329 du SEFPO, Pete Sheehan. « Lorsqu’un patient attaque un membre du personnel, ce sont nos infirmières et infirmiers qui interviennent. Nous sommes formés pour fournir des soins, pas pour assurer la sécurité de notre lieu de travail. Si l’employeur embauchait du personnel de sécurité, nos membres n’auraient pas à craindre pour leur vie en se rendant au travail. »
Dans une deuxième semaine consécutive, le SEFPO fait diffuser des annonces radio sur Rock 95, à Barrie, et KICX 106, à Orillia, afin de sensibiliser les gens sur les dangers auxquels sont confrontés les travailleurs du Centre Waypoint. Une nouvelle vidéo sera affichée sur le site Web du SEFPO, et une annonce pleine page sera également publiée dans le Midland Mirror cette semaine.
L’embauche de gardes de sécurité spécialisés aiderait à prévenir la violence et à réduire la gravité des blessures subies par les travailleurs, sans compter que les patients en bénéficieraient eux aussi.
« Demander aux infirmières et infirmiers de se faire gardes de sécurité va à l’encontre de la philosophie d’établissement d’une relation thérapeutique entre le patient et le fournisseur de soins », a déclaré le président du SEFPO, Warren (Smokey) Thomas. « Si on demande à une infirmière ou à un infirmier de fournir des soins un moment et de restreindre un patient le moment suivant, la relation thérapeutique est compromise. »
« L’employeur doit fournir une meilleure protection à ces travailleurs. L’embauche de gardes de sécurité est un bien faible prix à payer lorsqu’on sait qu’une telle mesure pourrait sauver la vie d’une personne. »
Pour plus d’information : Pete Sheehan, 705-209-9050