Nous devons en finir avec l'héritage de l'esclavage

Le 25 mars, le monde célèbre la Journée internationale de commémoration des victimes de l’esclavage et de la traite transatlantique des esclaves.  L’Assemblée générale des Nations Unies a désigné ce jour pour sensibiliser le monde aux souffrances, aux traumatismes et à l’oppression infligés à plus de 400 millions d’hommes, de femmes et d’enfants noirs d’origine africaine.

« Nous sommes aux prises avec l’héritage et l’histoire du racisme des générations qui nous ont précédé et il est de notre responsabilité de démanteler et d’éliminer le racisme anti-Noirs et toutes les formes de discrimination raciale », a déclaré le président de l’OPSEU/SEFPO, Warren (Smokey) Thomas.

Cette journée nous oblige à réfléchir et à comprendre les conséquences durables de plusieurs siècles d’esclavage et de la traite transatlantique des esclaves, tant au Canada qu’aux États-Unis. Le Canada a participé à l’esclavage institutionnel des Africains. Les répercussions de l’esclavage sont encore présentes aujourd’hui — il suffit de penser aux nœuds coulants qui ont été trouvés sur des chantiers de construction à Toronto, l’automne dernier – des actes de haine impardonnables.

« Les Noirs continuent malheureusement d’être disproportionnellement sous-représentés dans notre société et désavantagés économiquement, politiquement et socialement », a ajouté le président Thomas. « La surveillance policière excessive des quartiers noirs, le profilage racial des hommes noirs et le nombre incalculable de décès inutiles de Noirs au Canada et aux États-Unis montrent que les préjugés, les stéréotypes et la discrimination raciale envers les Noirs continuent de persister. »

La pandémie de COVID-19 a révélé de façon flagrante les inégalités économiques, sociales et sanitaires qui frappent les Noirs et les communautés racialisées.  Ils sont plus susceptibles de vivre dans la pauvreté, d’occuper des emplois précaires peu rémunérés et d’être aux prises avec des problèmes de santé mentale.

Eduardo (Eddy) Almeida, le premier vice-président et trésorier de l’OPSEU/SEFPO, comprend les implications historiques et les effets permanents de l’héritage de l’esclavage au Canada.

« En tant qu’organisation, nous défendons la cause de la justice et de l’équité pour toutes et tous.  Nous continuons à repenser et réexaminer nos pratiques et réflexions. Nous encourageons tout le monde à dénoncer les comportements discriminatoires, à éduquer les autres sur les effets historiques et actuels de l’esclavage et du racisme dans notre syndicat, nos lieux de travail et nos communautés », a-t-il dit.

L’OPSEU/SEFPO continue de mobiliser ses membres et de travailler pour démanteler une fois pour toutes le racisme anti-Noirs – un combat qui est au premier rang de ses priorités.

« C’est douloureux de voir que la déshumanisation des Noirs persiste encore de nos jours. Si nous ne faisons rien à ce sujet, les générations futures continueront à subir les traumatismes que nos ancêtres ont vécu lors de la traite transatlantique des esclaves », a déclaré Peter Thompson, président de la Coalition des travailleurs racialisés (CoTR) de l’OPSEU/SEFPO.

« En tant que membres de l’OPSEU/SEFPO, nous ne pouvons pas fermer les yeux face au racisme et à la discrimination raciale.  Apprenons des événements qui ont marqué l’histoire et reconnaissons le fait que la vie des Noirs compte aussi », a-t-il ajouté.

Pour plus d’informations sur le travail de l’OPSEU/SEFPO pour démanteler le racisme anti-Noirs, visitez :

https://sefpo.org/anti-racism/

https://sefpo.org/equity-unit/

https://sefpo.org/committees/the-coalition-of-racialized-workers/

https://sefpo.org/social-mapping-project/

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