Chers amis,
Comme vous le savez certainement, les travailleurs de l’éducation membres du SCFP négocient fort pour défendre la qualité des services qu’ils fournissent et nous restons solidaires avec eux.
Dans le cadre de leurs négociations, les membres du SCFP s’en tiennent à la lettre du contrat cette semaine et pourraient être en grève dès lundi 7 octobre s’ils n’obtiennent pas un accord de principe.
Les quelque 7 000 travailleurs des écoles primaires et secondaires représentés par le SEFPO sont également en négociation et voteront pour leur propre mandat de grève au cours des prochaines semaines.
Mais vu qu’ils ne sont pas aussi avancés dans le processus de la négociation que les membres du SCFP, il est possible qu’ils se trouvent bientôt face aux piquets du SCFP à leur lieu de travail. D’autres membres du SEFPO, dont le travail les oblige parfois à se rendre dans les écoles publiques, risquent eux aussi de rencontrer les piqueteurs du SCFP.
J’encourage tous les membres du SEFPO à respecter en tout temps les lignes de piquetage des autres syndicats. Prenez leurs prospectus. Écoutez leurs préoccupations et leurs questions.
En dehors de vos propres heures de travail, joignez-vous à leur piquet et engagez-vous dans d’autres actes de solidarité.
Les membres du SEFPO auront sûrement toutes sortes de questions.
Vous trouverez ci-dessous un bref résumé des réponses à quelques questions fondamentales. Pour obtenir des conseils supplémentaires, les membres sont priés de communiquer avec leur délégué syndical du SEFPO ou le délégué du personnel du SEFPO.
En toute solidarité,
Warren (Smokey) Thomas
Président du SEFPO
Que faire lorsque les membres d’un autre syndicat sont en grève à votre lieu de travail
Les membres du SEFPO doivent savoir que leurs droits et obligations en vertu de leur convention collective ne changent pas pendant la grève d’un syndicat affilié.
Les membres des sections locales des conseils scolaires du SEFPO négocient actuellement avec le Conseil des travailleurs de l’éducation de l’Ontario (CTEO) et ont déjà plusieurs dates de négociation prévues pour les mois de novembre et décembre.
Le CTEO a déposé une demande de conciliation le 16 septembre dernier et tient actuellement des votes de grève pour appuyer notre position à la table de négociation. En dépit de cela, vu que nous sommes membres du CTEO, tout retrait de services avant le commencement d’une grève légale pourrait être en violation de la convention collective et de la Loi sur les relations de travail.
En attendant que leurs unités de négociation soient en position légale de faire grève, les membres sont tenus par leur convention collective de se présenter au travail et d’exécuter leurs tâches.
Que faire si mon lieu de travail est fermé ou partiellement fermé en raison d’une grève d’un autre syndicat?
Si votre employeur décide de fermer le lieu de travail en entier ou en partie en raison de la grève d’une autre unité de négociation, vous en serez informés. En vertu de votre convention collective, vous conserveriez vos droits à vos salaires et avantages sociaux. Si on ne vous dit pas que le lieu de travail est fermé, vous devez vous présenter au travail comme d’habitude.
Que faire si mon lieu de travail reste ouvert en dépit de la grève des membres d’un autre syndicat?
Une grève qui n’entraîne pas la fermeture d’un lieu de travail risque de poser des problèmes particuliers ou de soulever des questions relatives aux tâches.
- Il est possible que votre employeur vous confie du travail qui est normalement effectué par les membres d’un autre syndicat. Les membres doivent faire savoir à leur superviseur qu’ils objectent qu’on leur demande d’effectuer le travail des membres d’une autre unité de négociation et devraient signaler toute préoccupation qu’ils pourraient avoir relativement aux tâches spécifiques confiées. Les membres peuvent demander que l’employeur reconsidère et change l’affectation. Toutefois, la règle « obéissez maintenant, déposez un grief plus tard » exige des membres qu’ils suivent les instructions de leur employeur ou soient confrontés à d’éventuelles mesures disciplinaires pour insubordination. La règle peut ne pas s’appliquer aux activités en dehors des heures de travail normales ou des instructions qui mettent l’employé en danger.
- Certaines procédures de travail ou échéances peuvent être affectées par une grève. Par exemple, il peut être impossible de terminer une tâche à temps ou les priorités peuvent changer si le travail d’un autre employé n’est pas fait ou si de l’information nécessaire n’est pas disponible. Les membres qui ont des doutes relativement à certaines procédures ou échéances devraient contacter leur supérieur et demander qu’on leur fournisse des directions claires, au besoin. Les membres devraient également documenter ces demandes par écrit et faire part de tous leurs doutes à leur représentant syndical.
- Les exigences en matière de santé et de sécurité doivent être respectées durant un arrêt de travail. Pour assurer leur sécurité, les membres doivent être vigilants. Les changements qui prennent place dans le milieu de travail au cours d’une grève peuvent avoir un impact sur les risques pour leur santé et leur sécurité. Nous vous prions de les évaluer soigneusement et, au besoin, d’en parler avec votre section locale et votre employeur.
- La procédure entourant les griefs et l’arbitrage ne change pas. C’est la protection primaire des membres qui sont en conflit avec l’employeur en raison d’instructions qui leur ont été données, d’avantages prévus par la convention collective ou de mesures disciplinaires. Veuillez noter que la tenue de dossiers est critique à toute procédure applicable à la discipline ou aux griefs. Les membres doivent prendre des notes relativement aux tâches qui leur sont confiées ou à leurs discussions avec les superviseurs concernant des moyens de pression au travail. Communiquez toujours vos préoccupations à votre section locale.
- D’autres problèmes pouvant affecter le bien-être personnel des membres pourraient surgir. Une grève ou un lockout peuvent être extrêmement stressants. L’atmosphère au travail, les relations et les attentes peuvent toutes être affectées. Les membres doivent reconnaître l’éventualité d’un tel impact et doivent obtenir des informations et de l’aide au besoin, auprès du fournisseur d’un programme d’aide aux employés par exemple, d’un conseiller personnel ou d’un médecin. Il est possible qu’ils aient besoin de conseils supplémentaires.
Ce document est un bref résumé des problèmes qui peuvent surgir. Pour obtenir des conseils supplémentaires, les membres sont priés de communiquer avec leur délégué syndical du SEFPO ou le délégué du personnel du SEFPO.