Les conservateurs sont défaits

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Image de marque. De la société Ford à la société Coke, les organisations et partis politiques comptent sur leur image de marque pour fidéliser leur clientèle. Au cours des quelques dernières semaines, l'image de marque du parti conservateur en voit des vertes et des pas mûres.

Les sénateurs conservateurs Mike Duffy et Pamela Wallin ont été virés du caucus de leur parti en raison de prétendues irrégularités dans leurs dépenses. Le sénateur conservateur Patrick Brazeau a également été interrogé sur ses dépenses. Brazeau avait déjà été expulsé du caucus après avoir été accusé d'agression sexuelle.

Encore une autre bombe! Deux reporters du Toronto Star et le rédacteur en chef du site Web Gawker ont rapporté avoir vu une vidéo dans laquelle une personne ressemblant à Rob Ford, le maire de Toronto, semble fumer une pipe de crack en compagnie de trafiquants de drogue tout en vociférant des insultes homophobes à propos de Justin Trudeau et des références racistes sur les jeunes gens qu'il a formés.

Tandis que les gros titres décriaient les malfaisances des conservateurs, le chef du Parti conservateur de l'Ontario, Tim Hudak, a échappé à l'attention du public pour son double discours sur les jeux de hasard dans la province.

Pour ceux qui ont suivi cette histoire provinciale, une partie de la stratégie de création d'emplois du régime McGuinty/Duncan appelait à mettre fin au Programme des machines à sous dans les hippodromes, même si la suppression de ce programme contribuait à éliminer des emplois plutôt qu'à en créer. Ce double discours a signifié la fin des emplois de milliers de travailleurs et travailleuses employés dans le secteur de l'élevage hippique et des courses de chevaux dans les régions rurales de l'Ontario.

Le Programme des machines à sous dans les hippodromes était un partenariat établi en vertu du NPD pour aider à créer plus de 50 000 emplois décents dans les régions rurales de l'Ontario.

Lorsque les libéraux ont décidé de supprimer le programme, Hudak a rapidement accusé les libéraux de faire du mal à l'Ontario rurale. Il a omis de dire qu'il était d'accord avec la décision. En fait, Hudak et son parti voulaient aller encore plus loin en privatisant entièrement les jeux de hasard. Avec la privatisation, une bonne partie de l'argent que les Ontariens dépensent dans les machines à sous finiraient dans les poches des riches amis de Hudak. 

Ensuite, Paul Godfrey, patron de la Société des loteries et des jeux de l'Ontario (OLG) et bagman du parti conservateur, a été limogé par la Première ministre Wynne. Et qui est venu à sa rescousse? Tim Hudak. Chapeautant l’OLG, Godfrey fut l'architecte de la destruction rurale à son rôle dans l'élimination du Programme des machines à sous dans les hippodromes. Malgré ce rôle, Hudak, le soi-disant défenseur et allié des ruraux de l'Ontario, a encore réussi à le défendre!  Vous parlez d'un hypocrite!

Ainsi, dans les deux cas susmentionnés, Hudak a feint de soutenir les ruraux pendant qu'il regardait leur gagne-pain disparaître. C'est de cela dont il s'agit! Les conservateurs sont rarement responsables ou transparents. Ils respectent rarement les règles du jeu.

C'est une véritable mascarade! En sombrant dans le chauvinisme, ils essaient de tirer parti de la quête de décence de l'électorat. Sans rien de décent à l'intérieur, ils nous servent des banalités.

J'espère que les gens verront clair dans leur jeu et comprendront que les conservateurs n'ont en fait qu'un seul but, et c'est celui d'aider leurs riches amis à augmenter les préjugés de classe qui divisent l'Ontario. Pour les conservateurs, la disparité de revenus n'est pas un problème, c'est un résultat souhaité. Ils veulent garder les travailleurs à leur place. Après tout, des travailleurs qui ont peur sont des travailleurs qui se taisent.

C'est pourquoi les conservateurs détestent les syndicats. Pour les syndicats, la marée montante soulève tous les bateaux. Les syndicats croient en une classe moyenne forte, accessible à la plupart. Les syndicats luttent pour la démocratie, la responsabilisation et la décence. Les syndicats se défendent. Je suis heureux d'affronter la haine qui nous vient de l'aile droite. Nous sommes sur la bonne voie.

Lorsqu'un conservateur dit être sur la bonne voie, ça m'amuse. Pourquoi? Parce que je connais leurs meilleurs et plus brillants éléments, qu'ils soient sur une voie ou pas, ils sont probablement juste défoncés.

Solidairement,

Warren (Smokey) Thomas

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