J’ai invité les chefs politiques de l’Ontario de visiter la prison de Toronto (Don Jail) avec moi pour qu’Ils puissent regarder eux-mêmes les conditions dans lesquelles nos membres travaillent.
Jusqu’à présent, seuls le chef et le critique des Services correctionnels du NPD, Howard Hampton et Peter Kormos respectivement, ont accepté mon invitation.
Je pense que notre visite du 27 février est une vraie révélation pour nous tous.
Jeff Dvorak, président de la section locale 530 et nos membres qui travaillent dans la prison – et mêmes les superviseurs – étaient gentils et patients avec nous..
Ils ont certainement pleines les mains. La façon dont cette vieille prison est désignée, les détenus sont rois. Ils sont plus nombreux que les agents, au moins 40 à un.
Mais ce qui m’a beaucoup impressionné, c’est l’optimisme des membres du personnel – ils veulent faire un bon travail dans une ambiance saine, mais c’est une bataille tous les jours. La prison est toujours encombrée, à environ 130 pour cent de sa capacité, trois détenus partagent une cellule.
Les juges trouvent que l’endroit est si déplorable qu’ils déduisent trois mois de la sentence d’un détenu pour chaque mois qu’il passe dans la prison Don Jail.
Dommage que les gens qui y travaillent n’obtiennent pas la même considération, il en est de même pour les agents de probation et de liberté conditionnelle qui doivent s’y impliquer tous les jours.
La surpopulation et le manque de ventilation donnent évidemment lieu à toute sorte de maladies infectieuses, et ça n’aide pas que la bâtisse est en train de s’effondre – n’avaient-ils pas promis de fermer la prison il y a 20 ans ?
L’Ontario a fermé plusieurs petites prisons et les a remplacé par des soi-disant “super prisons,” mais d’après nos membres, les conditions générales n’ont pas beaucoup amélioré. En raison de la compression du personnel et de la fermeture des établissements de santé mentale, les gens avec des problèmes psychiatriques se font mettre dans les prisons. Dans la plupart des prisons, le nombre de détenus ayant des maladies mentales se situe entre 20 et 30 pour cent, ou mêm plus élevé.
C’est la raison pour laquelle je trouve qu’il est nécessaire de réexaminer le système des Services correctionnels, et j’ai déjà fait appel au gouvernement de le faire dans les plus brefs délais.
Si Dalton McGuinty ne veut pas visiter la prison personnellement, il pourra peut-être envoyer une équipe d’intervention.
En toute solidarité,
Warren (Smokey) Thomas
Président
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