Collèges

Le personnel scolaire des collèges d'arts appliqués et de technologie (CAAT) de l'Ontario compte quelque 14 000 professeures et professeurs, conseillères et conseillers, bibliothécaires, instructrices et instructeurs à temps plein. Ce personnel s'est joint à l'OPSEU/SEFPO en 1971.
Le personnel de soutien à temps plein des collèges (CAAT) a adhéré à l'OPSEU/SEFPO en 1968. Ces membres accomplissent un grand nombre de tâches pour aider les étudiants et le personnel du réseau des collèges publics de l'Ontario.
En 2018, suite à la plus grande campagne de syndicalisation de l'histoire du Canada, quelque 20 000 membres du personnel de soutien à temps partiel des collèges devenaient membres du OPSEU/SEFPO. Ils accomplissent un grand nombre de tâches pour aider les étudiants et le personnel du réseau des collèges publics de l'Ontario.

Protégez l’excellence de l’éducation!

Les collèges publics de l’Ontario sont censés préparer les cohortes étudiantes à de bons emplois et procurer une main-d’œuvre qualifiée à notre économie, mais ils sont privés de financement depuis des années. L’Ontario est au dernier rang de toutes les provinces en ce qui concerne le financement par étudiant dans l’enseignement postsecondaire.

Le sous-financement chronique, à l’origine de la crise actuelle, nuit à nos cohortes étudiantes et à nos collèges. La crise inflationniste a des effets négatifs sur la santé mentale des cohortes étudiantes, qui ont du mal à suivre leurs études tout en jonglant avec plusieurs emplois à temps partiel pour payer leurs frais de scolarité et faire face à la hausse du coût de la vie.

Nos salles de classe, laboratoires et services aux étudiantes et étudiants ont un besoin urgent d’investissements. Alors qu’ils s’efforcent de faire toujours plus avec des ressources limitées, les membres du corps professoral et du personnel sont aux prises avec des charges de travail toujours plus lourdes. Plusieurs milliers d’entre eux subissent un stress supplémentaire parce qu’ils sont à temps partiel ou contractuels avec peu ou pas d’avantages sociaux ni de protection d’emploi.

Pour combler le déficit de financement et financer leurs opérations, les collèges se sont tournés vers des frais de scolarité élevés et non réglementés payés par les étudiantes et étudiants internationaux – un mauvais service rendu aux étudiants nationaux et internationaux qui ne devraient pas avoir à payer les pots cassés du gouvernement. Il y a une solution : financer les collèges de façon durable à la moyenne des autres provinces. Cela exigerait de doubler le financement actuel des collèges et universités, autour de 7,1 milliards de dollars.

L’Ontario n’a pas réussi à atteindre ce montant. En réponse au plafond de deux ans concernant le nombre de permis d’études délivrés aux étudiants étrangers, qui a été instauré par le gouvernement fédéral, la province a annoncé 900 millions de dollars pour les collèges et universités. Ce n’est pas assez. Ce financement ponctuel est réparti sur trois ans entre 24 collèges et 23 universités, et le montant total ne sera pas octroyé à tous les établissements.

C’est une goutte d’eau dans l’océan, comparativement à ce qui est réellement nécessaire – une augmentation durable du financement de base et annuel que la province octroie aux collèges et universités pour leur fonctionnement.

Envoyez un message à votre député(e) provincial(e), au premier ministre et à la ministre des Collèges et Universités. Si des milliers d’entre nous envoient un message, nous pourrons faire pression sur le gouvernement provincial afin qu’il finance les collèges maintenant :

Envoyez un message à votre député(e) provincial(e), au premier ministre et à la ministre des Collèges et Universités.