L'OPSEU/SEFPO appelle à une action immédiate pour protéger les travailleuses et travailleurs de la Community Living Association for South Simcoe

Alliston, ON – Le Syndicat des employés de la fonction publique de l’Ontario (OPSEU/SEFPO) exhorte l’employeur, la Community Living Association for South Simcoe (CLASS), à prendre des mesures immédiates à la suite des nombreux incidents de violence en milieu de travail qui ont eu lieu l’année dernière.

Les membres du personnel de la CLASS, qui font partie de la section locale 332 de l’OPSEU/SEFPO, ont été aux prises avec une augmentation des agressions physiques et verbales au cours des derniers mois. Ces incidents, qui ont engendré des commotions cérébrales, des points de suture, des fractures osseuses et des troubles de stress post-traumatique, ne sont le fait que d’un petit pourcentage de la clientèle totale, mais les établissements de la CLASS ne sont ni conçus ni équipés pour accueillir des personnes ayant des antécédents de violence ou de consommation d’alcool et de drogues.

Les membres et leur syndicat demandent à l’employeur d’intervenir immédiatement pour assurer la sécurité des travailleurs de la CLASS, qui estiment ne pas être formés pour dispenser le soutien spécialisé dont certaines personnes ont besoin.

« Comme tous les employeurs, la direction de la CLASS a la responsabilité de protéger son personnel », a déclaré JP Hornick, présidente de l’OPSEU/SEFPO. « Il est inconcevable que cet employeur ait laissé cet environnement de travail s’enliser dans l’insécurité à ce point. L’employeur doit répondre immédiatement aux préoccupations de son personnel concernant la sécurité. »

Le personnel de la CLASS vient en aide à ces personnes lors de leurs activités quotidiennes et de leur participation à la communauté, notamment lors de leurs activités sociales et communautaires, dans leur emploi ou travail bénévole, ce qui contribue à améliorer leur autonomie et qualité de vie.

« Personne ne devrait jamais avoir à s’inquiéter d’être victime d’actes de violence pouvant entraîner des blessures graves, une hospitalisation ou même la mort au travail – mais mes collègues et moi-même sommes confrontés quotidiennement à ce danger depuis des mois », a déclaré Allan May, président de la section locale 332 de l’OPSEU/SEFPO, qui représente le personnel de la CLASS. « La direction n’a pas tenu compte de nos recommandations et demandes répétées, alors même que les comportements violents se sont intensifiés. »

« Il est temps que la direction collabore avec le syndicat et examine les solutions possibles afin d’assurer la sécurité de tout le monde dans les milieux de travail de la CLASS », a ajouté JP Hornick.

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