Comment mettre fin à la tyrannie de Doug Ford?

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Bonjour les amis,

Comment stopper ce tyran à la tête de notre province?

Et bien, que fait-on quand le patron est un tyran?

C’est une question que se posent des millions de personnes et plusieurs centaines de milliers de fonctionnaires de première ligne à travers l’Ontario, parce que notre patron, Doug Ford, déploie à peu près toutes les plus vieilles manœuvres d’intimidation dont il dispose.

Intimidation?

Oui.

Il a fortement déconseillé aux enseignants d’oser exercer leur droit constitutionnel de recourir à des moyens de pression pour bloquer ses énormes coupures budgétaires dans les écoles.

Injures?

Oui.

Il traite régulièrement l’opposition officielle « d’ennemi juré de la police » parce que le parti veut tenir les agents de police responsables de leurs actes. Il traite les parents d’enfants autistes de « manifestants professionnels ». Et il a traité un membre de l’opposition officielle de « lâche » et l’a invité à « sortir ».

Menaces?

Oui.

On sait tous et toutes maintenant que sa ministre des Services à l’enfance et des Services sociaux et communautaires, Lisa MacLeod, a dit aux professionnels de l’autisme que s’ils n’appuyaient pas publiquement son programme de compressions, de plafonnage et de privatisation des services, les quatre prochaines années seraient « très longues » pour eux.

Mensonges?

Oui.

Pendant la Période des questions, M. Ford a dit qu’il n’avait rien à voir avec la tentative ratée de mettre son copain Ron Taverner à la tête de l’OPP. Mais le rapport sur le scandale du Bureau du commissaire à l’intégrité est clair sur l’implication directe de M. Ford.

Autres mensonges et déviation?

Oui.

Lorsque les membres de l’opposition officielle ont demandé à obtenir plus de détails sur les allégations d’activités « illégales » de Randy Hillier, le député conservateur échu, M. Ford s’est emporté en disant qu’il appelait la police pour enquêter sur l’activité de financement du NPD à 800 $ l’assiette. Doug Ford a dit que son parti ne ferait jamais une telle chose, et ce, moins d’un mois après s’être vanté de sa propre activité de financement à 1 250 $ l’assiette.

Exigence de loyauté aveugle?

Oui.

On sait bien maintenant que les initiés de M. Ford surveillent de près la façon dont ses députés l’applaudissent à Queen’s Park. Récemment, la CBC a rapporté que les députés de M. Ford s’étaient levés 11 fois pour applaudir en seulement 23 minutes pendant la Période des questions.

On ne peut plus clair, le patron est un tyran. C’est un des problèmes les plus frustrants, difficiles et destructeurs auxquels on puisse faire face au travail.

Mais ce n’est pas sans espoir. Loin de là.

Les experts de la lutte contre les brimades nous disent que, dans la grande majorité des cas, l’intimidation cesse immédiatement lorsque les témoins interviennent et dénoncent les coupables.

Vous pouvez compter sur le SEFPO et sur d’autres syndicats démocratiques aussi puissants que nous pour dénoncer le comportement tyrannique de M. Ford, c’est sûr.

Toutefois, les témoins qui ont le plus d’influence sur M. Ford sont les députés de son propre caucus conservateur. Je ne suis pas forcément d’accord avec certaines de leurs politiques, mais je sais que la plupart de ces députés se sont lancés en politique pour toutes les bonnes raisons : ils veulent vraiment aider à améliorer la vie de leurs électeurs.

En tant que citoyens et électeurs, nous devons les encourager à défendre leurs principes et leurs valeurs et à se montrer ferme contre le despote qui préside les réunions de leur caucus.

Ainsi, si vous avez un député conservateur, envoyez-lui un courriel ou une lettre, ou même mieux que ça, fixez un rendez-vous avec lui ou elle.

Dites-leur que s’ils n’ont pas le courage d’arrêter M. Ford, nous le ferons pour eux au cours des prochaines élections. Ce n’est pas une menace… c’est une promesse que nous faisons et, contrairement à lui, nous la tiendrons.

Et sans sa majorité, M. Ford perdra son pouvoir. Et sans son pouvoir, ses jours de tyrannie appartiendront au passé et l’Ontario pourra à nouveau prospérer.

En toute solidarité, Eddy

Eduardo (Eddy) Almeida
Premier vice-président/trésorier
Syndicat des employés de la fonction publique de l’Ontario
@OPSEUEddy

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