Depuis que le président Thomas a annoncé sa retraite le mois dernier, bon nombre des membres de notre grand syndicat m’ont encouragé à me porter candidat à la présidence. Je suis profondément touché par la confiance que beaucoup d’entre vous m’ont témoignée. Sachez que j’apprécie votre soutien. Si les membres de la Région 2 me donnent le privilège d’être l’un de leurs représentants au Conseil exécutif, j’ai l’intention de me représenter au poste de premier vice-président/trésorier.
Certains d’entre vous seront peut-être déçus par ma décision de ne pas briguer le poste de président. Je crois qu’il est important de maintenir une certaine stabilité dans notre syndicat et, avec mon expérience, je peux apporter mon aide à quiconque sera élu à la présidence. Je peux travailler avec quiconque sera choisi par les membres; mon engagement a toujours été, et sera toujours, envers les membres.
Lors de mon élection, nous étions confrontés à un déficit substantiel, mais nous sommes à présent dans une bonne situation financière. Par exemple, nous étions aux prises avec plusieurs contrats non concurrentiels et nous avons dû prendre des dispositions pour nous en libérer afin d’être plus responsables sur le plan financier. Nous avions besoin de lancer des appels d’offres pour plusieurs contrats. J’ai déployé tous les efforts possibles pour m’assurer de ne pas gaspiller de l’argent. Ces deux dernières années, nous avons en fait redonné de l’argent aux sections locales en sus de leurs remises normales. Je me rends compte que ce n’était pas une priorité pour certains, mais je sais ce que c’est que de diriger une section locale et je sais que c’est encore plus difficile durant cette période.
Nous avons également versé 500 $ de plus aux sections locales pour les communications et doublé l’aide du fonds de secours. Et cela s’ajoute à la remise pour le Conseil du travail de district et au Fonds d’incitation aux communications. Nous avons également mis en place le Fonds de congés 80/20 des sections locales, qui est financé centralement à cent pour cent.
Nous avons réalisé tout cela sans mettre à pied du personnel. En fait, nous comptons maintenant accroître notre personnel étant donné que le nombre de membres de notre syndicat a presque doublé durant la dernière décennie. Notre approche audacieuse, mais responsable, visant à mettre de l’ordre dans nos finances, est un exemple pour les employeurs de nos membres. La hausse continue du nombre de nos membres, surtout durant la pandémie, est à mettre au crédit de notre personnel et de leurs compétences. Ces dernières années, nous avons remporté de nombreuses victoires en négociant avec succès des conventions collectives et en luttant contre des employeurs qui essayaient de réduire leur personnel en utilisant la pandémie comme une excuse.
Nous sommes engagés dans une lutte majeure pour faire abroger l’inconstitutionnel projet de loi 124, qui réduit effectivement les salaires des travailleuses et travailleurs du secteur public dans tous les milieux de travail, qu’ils soient syndiqués ou non. Nous devons garder cela à l’esprit lors des prochaines élections provinciales.
Lors de mon élection en tant que premier vice-président/trésorier en 2011, j’avais dit que je serais toujours à votre écoute, vous les membres, et que je représenterais vos intérêts et vos priorités. C’est ce que je me suis toujours efforcé de faire. Nous avons fait beaucoup de chemin ensemble et nous avons remporté de nombreuses victoires, mais il reste beaucoup à faire.
C’est un travail que j’aime plus que tout autre et c’est pour moi un immense privilège de faire partie de ce grand syndicat.
Solidairement,
Eduardo (Eddy) Almeida
Premier vice-président/trésorier de l’OPSEU/SEFPO
Affichez tous les messages du vice-président, de 2014 à aujourd’hui