Le processus d’attestation de présence sur place à l’intention des membres unifiés de la FPO est inutile et démoralisant

Six syndicats représentant les employés de la Fonction publique de l’Ontario, dont l’OPSEU/SEFPO, se sont plaints à l’employeur relativement à sa procédure d’attestation de présence sur place à l’intention des membres dont la convention collective contient des dispositions sur le travail à domicile.

En dépit du fait que chaque employé effectue déjà le suivi de son temps de travail dans le système interne de suivi du temps de l’employeur, en obligeant les employés à remplir également des « attestations » régulières de leur présence au bureau, l’employeur ne fait qu’ajouter à la bureaucratie.

À la table avec l’employeur, le Comité central des relations employés-employeur (CCREE) de l’OPSEU/SEFPO communique les préoccupations des membres unifiés de la FPO en ce qui concerne ce processus inutile et insultant. Les six présidents syndicaux ont envoyé une lettre conjointe à la sous-ministre du Secrétariat du Conseil du Trésor, recommandant avec insistance à l’employeur de réexaminer son approche démoralisante.

Cliquez ici pour afficher un PDF de la lettre.

Lisez le texte de la lettre ci-dessous:

ENVOYÉ PAR COURRIEL

Le 15 mai 2023

Deborah Richardson
Sous-ministre, Secrétariat du Conseil du Trésor
Pièce 5320, bloc Whitney
99, rue Wellesley ouest
Toronto (Ontario)  M7A 1A1

OBJET: Attestations de présence sur place

Madame la sous-ministre,

La présente a pour objet d’exprimer collectivement notre vive opposition et de vous dire que nous sommes profondément déçus par l’intention de l’employeur d’exiger de ses employés qu’ils remplissent des attestations régulières de leur présence sur le lieu de travail. Bien que nous appréciions la volonté de l’employeur de modérer son approche face à nos objections initiales à la divulgation du 8 mai 2023, le processus révisé demeure inutile. Cela ne fera que démoraliser encore davantage les membres de nos unités de négociation et aggraver les problèmes de maintien en poste et de recrutement déjà existants.

Nous ne comprenons pas encore très bien le but ultime de ce processus d’attestation de présence. Nos effectifs respectifs suivent déjà les directives de leurs supérieurs en ce qui concerne l’endroit où ils sont sensés travailler et quand. Si le but consiste à faire observer le quota de trois (3) jours dans le milieu de travail physique, c’est à l’équipe de direction de l’employeur qu’incombe cette responsabilité. Compte tenu des dispositions relatives à l’horaire de travail souple incluses dans nos conventions collectives respectives, la surveillance du milieu de travail demeure la responsabilité de la direction. La surveillance des présences est un aspect fondamental des fonctions de direction. Nos membres se conforment à ce qu’on leur demande en ce qui concerne l’endroit où travailler, et dans les cas où d’autres arrangements auraient été pris, les employés travaillent le nombre de jours convenu à domicile.

La responsabilité de nos membres est de faire preuve d’honnêteté lorsqu’ils entrent les détails de leur présence au travail dans le système de la paie de l’employeur. Les employés qui ne respectent pas cette exigence seront soumis à une vérification de la part de leur supérieur et à d’éventuelles mesures disciplinaires. Leur horaire, l’endroit où ils travaillent et la supervision de leur travail relèvent de la responsabilité de la direction. Ainsi, vos préoccupations devraient être communiquées spécifiquement à votre équipe de direction car c’est à elle qu’incombe la responsabilité de superviser les employés.

Autrement, une telle mesure ne peut qu’être considérée comme une forme extrême de microgestion de nos membres, ainsi que du personnel non syndiqué dont le travail de gestion est restreint.

Les attestations des employés ne servent à rien et ne feront que démoraliser davantage les fonctionnaires en cette période d’austérité arbitraire. Nous recommandons vivement et collectivement à l’employeur de réexaminer son approche.

Veuillez agréer, Madame la sous-ministre, nos salutations distinguées.

Jeremy Glick, président
Association des avocats de la Couronne

Dave Bulmer, président
AEGAPCO – Employés professionnels de l’Ontario

Betty Vavougios, présidente
Ontario Crown Attorneys’ Association

Nihar Bhatt, président
Ingénieurs professionnels du gouvernement de l’Ontario

John Cerasuolo, président
Association de la police provinciale de l’Ontario

JP Hornick, présidente
OPSEU/SEFPO – Syndicat des employés de la fonction publique de l’Ontario

Related News