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Le SEFPO dénonce les mauvaises conditions de travail à l’OPNPN

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Depuis les deux dernières années, l’Office de protection de la nature de la péninsule du Niagara (OPNPN) a suscité une vive controverse au sein du public. L’OPNPN s’est fait accuser de mauvaise utilisation des fonds publics, de manque de respect à l’égard des droits démocratiques des citoyens et d’activités de développement qui ignorent les préoccupations environnementales, dans une région qui a déjà perdu 90 pour cent de ses zones humides.

L’agitation du public en ce qui concerne l’OPNPN s’ajoute à un environnement de travail difficile et malsain.

Au début de 2017, l’Unité de la santé et de la sécurité du SEFPO a contacté les Centres de santé des travailleurs(ses) de l'Ontario Inc. (CSTOI) pour obtenir de l’aide avec un sondage auprès des employés de l’OPNPN. Ce sondage avait pour but d’établir si les conditions de travail à l’OPNPN étaient associées à l’impact sur la santé des employés.

Les CSTOI sont une clinique de santé multidisciplinaire financée par le ministère du Travail de l'Ontario. Les CSTOI ont proposé que le SEFPO recoure à un sondage basé sur le Questionnaire psychosocial de Copenhague (COPSOQ), et le syndicat a conduit le sondage entre le 28 mars et le 9 avril 2017.

Le sondage a été rempli par 86,5 pour cent du personnel de première ligne et des cadres intermédiaires. Ce taux de réponse élevé garantit des résultats statistiquement exacts. Le personnel de direction de haut niveau n’a pas été invité à participer à l’enquête.

Problèmes majeurs

  • Quatre-vingt-sept (87) pour cent des répondants convenaient que l’organisation tolère des comportements qui sont nuisibles à la santé mentale.
  • Quatre-vingts (80) pour cent ont déclaré avoir été témoins de comportements offensifs, tels qu’attention sexuelle non désirée, menaces de violence, intimidation et discrimination.
  • Près de 68 pour cent ont déclaré avoir été victimes de brimades au cours de l’année écoulée (plus de deux fois la moyenne canadienne de 31 pour cent).
  • Soixante (60) pour cent ont affirmé que les niveaux de dotation à l’OPNPN sont inadéquats pour faire face à la charge de travail.
  • Cinquante-cinq (55) pour cent des répondants ont qualifié le milieu de travail de « toxique ». C’est dix fois supérieur au taux moyen parmi les travailleurs canadiens.
  • Plus d’un tiers des répondants ont déclaré que la haute direction fait preuve de discrimination à l’encontre des employés qui participent à des activités syndicales, de favoritisme et/ou de discrimination sexuelle.

Dans leurs réponses à l'enquête, les employés ont décrit un milieu de travail où la confiance est insuffisante, caractérisé par un manque d'équité et de sécurité d’emploi, tous deux associés à une incidence négative sur la santé.

Création d’un milieu de travail sain à l’OPNPN

Le personnel de première ligne de l’OPNPN veut un milieu de travail fondé sur la confiance, l’équité, le respect mutuel et des procédés et politiques clairs et transparents. Le syndicat demande à l’OPNPN de travailler avec ses employés et leur agent négociateur pour créer ce milieu de travail. Afin d’entreprendre ce travail, le SEFPO a demandé à l’OPNPN de reconnaître la validité des résultats de l’enquête et d’accepter de participer à un comité de direction mixte employeur-syndicat afin de développer des stratégies concrètes pour aller de l’avant.

D’autre part, le SEFPO demande à tous les intervenants, municipalités régionales et députés provinciaux, Conseil d’administration de l’OPNPN et citoyens intéressés, de soutenir la transformation dont l’OPNPN a si désespérément besoin.

Nous avons envoyé les résultats du sondage des CSTOI aux personnes suivantes :

  • Tous les membres du conseil d’administration de l’OPNPN
  • Tous les membres du conseil régional de Niagara
  • Tous les membres du conseil du comté de Haldimand
  • Tous les membres du conseil municipal de Hamilton
  • Tous les députés provinciaux de la zone de desserte de l’OPNPN

Nous demandons aux membres du conseil d’administration de l’OPNPN de demander à leur équipe de la haute direction de prendre les mesures qui s’imposent pour venir à bout des causes du milieu de travail malsain qu’est devenu l’OPNPN.

Nous demandons aux conseillers municipaux et régionaux qui nomment les membres du conseil d’administration de l’OPNPN de les encourager à demander des comptes à la haute direction de l’OPNPN, qui s’entête à refuser de remédier à ce climat malsain.

Nous demandons aux députés provinciaux de soutenir la députée provinciale Cindy Forster, qui a demandé au gouvernement provincial de nommer temporairement un superviseur pour surveiller les activités de l’OPNPN, afin de restaurer la responsabilité et la confiance, non seulement entre la direction et le personnel, mais aussi entre l’OPNPN et le public.

Pour plus d’information sur les problèmes de santé et de sécurité à l’OPNPN, communiquez par courriel avec Terri Aversa, agente de santé et sécurité au SEFPO, à l’adresse taversa@opseu.org.

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