Les travailleuses et travailleurs de la SAE d'Ottawa exigent un accord équitable et votent en faveur de la grève

Les travailleuses et travailleurs de la Société d’aide à l’enfance d’Ottawa, membres de la section locale 454 de l’OPSEU/SEFPO, ont voté massivement en faveur d’une grève avec 85 % d’appui.

Ce personnel accomplit le travail crucial et irremplaçable de veiller à ce que les enfants, les familles et leur communauté soient en sécurité. Les 330 membres fournissent des interventions vitales et soignent et protègent certains des enfants les plus vulnérables de la région d’Ottawa.

Mais ces membres sont frustrés par le sous-financement chronique qui a conduit à l’épuisement professionnel, aux postes vacants non pourvus et à la diminution des ressources pour les enfants et les familles. Michele Thorn, présidente de la section locale 454 de l’OPSEU/SEFPO, affirme que la situation mène au pire moral jamais vu.

« Les travailleurs et travailleuses sont stressées par le surmenage et quittent la SAE parce qu’elles sont épuisées », a déclaré Mme Thorn. « Elles se sentent surmenées, sous-évaluées et sous-payées. Si nous n’avons pas les ressources nécessaires pour faire notre travail correctement, les enfants et les familles en souffriront. »

Mais depuis le début des négociations en novembre, les négociations ont été truffées d’obstacles. Malgré les demandes raisonnables des travailleuses et travailleurs pour des dispositions relatives à la charge de travail et des avantages sociaux améliorés, l’employeur n’abandonne pas ses demandes de concessions et de récupérations.

« Au lieu de proposer une entente équitable, le SAE d’Ottawa pousse l’ensemble du système au bord de l’effondrement », a déclaré Mme Thorn. « Nos clientes et clients et nos jeunes méritent le meilleur soutien et les meilleurs conseils possibles – et ils comptent sur nous. Nous sommes fiers de nous mobiliser et de travailler pour eux chaque jour. Il est temps que l’employeur fasse sa part également. »

Les dates de négociation s’approchent, et le syndicat affirme que l’employeur doit se présenter à la table avec un accord équitable ou faire face à un front fort et uni de travailleuses et travailleurs prêts à descendre dans la rue pour les enfants, les familles et les communautés qu’ils soutiennent.

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