Parlons Prisons 15 : Un « déjà-vu » pendant les négociations des Services correctionnels... L’employeur n’est pas prêt!

Le 10 juillet dernier, l’Équipe de négociation des Services correctionnels a rencontré l’employeur, sur la demande de ce dernier, pour participer à une autre séance de médiation avec le médiateur/arbitre Bill Kaplan. Même si c’est lui qui en avait fait la demande, l’employeur est arrivé à la table SANS AUCUNE proposition. Rien. Moins que rien. Zéro.

Ce qui fait que les pourparlers de médiation ont été rompus presque immédiatement.
De plus, l’employeur a informé M. Kaplan qu’il n’avait aucun mandat et qu’il ne serait pas prêt à aller en arbitrage le 25 juillet. Ce serait un euphémisme de dire que l’équipe de négociation est extrêmement frustrée et en colère. Cela a également laissé votre équipe avec une décision extrêmement difficile à prendre en ce qui concerne le 25 juillet vu que seul le mémoire d’arbitrage du syndicat serait présenté.

En consultation avec notre avocat spécialisé en arbitrage, nous avons pesé le pour et le contre de garder cette date du 25 juillet ou de la repousser afin de pouvoir procéder à l’arbitrage de la manière habituelle, soit avec les deux parties présentes. L’équipe a décidé que la meilleure façon de procéder était de procéder de la manière habituelle.

À cette fin, de nouvelles dates d’arbitrage ont été fixées aux 25 et 26 novembre 2023, les premières dates disponibles.

Nous voulons être absolument clairs : votre équipe de négociation est prête à arbitrer MAINTENANT!

Cela n’a pas été une décision facile à prendre et votre équipe avait besoin d’obtenir l’assurance que l’employeur serait prêt en novembre. Monsieur Kaplan a demandé aux parties de préparer leur mémoire d’arbitrage et de l’échanger au plus tard le 2 octobre 2023, et d’échanger leur contre-mémoire au plus tard le 3 novembre 2023.

Votre équipe n’est évidemment pas trop contente. Nous savons que vous ne le serez pas trop vous non plus en lisant cette mise à jour. Nous continuons de nous présenter à la table, prêts à négocier, mais l’employeur continue de manquer de respect à notre Unité de négociation des Services correctionnels en ne s’engageant à rien qui puisse ressembler à des négociations. Les quelques fois que l’employeur s’est présenté à la table avec des propositions, celles-ci contenaient d’importantes concessions pour notre unité de négociation. L’équipe est restée ferme : Nous n’accepterons aucune concession. Nous nous engageons à travailler en vue d’obtenir les meilleurs résultats possibles dans cette ronde de négociations difficile.

En toute solidarité,

Janet Laverty, présidente de l’équipe de négociation
Adam Cygler, vice-président de l’équipe de négociation

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